Le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, a déclaré dans son homélie de la messe qu'il a célébrée, le 21 mars dernier à l'abbaye du Mont Cassin, en l'honneur de saint Benoît, patron de l'Europe, que l'Europe est actuellement au centre d'un «défi dramatique» :
"ou elle retrouve son identité, nécessairement chrétienne, ou elle risque simplement de ne plus exister comme Europe".
A propos des crucifix dans les écoles publiques, il a rappelé qu'ils ne constitue pas un «endoctrinement» mais «manifestent l'identité culturelle et nationale des pays de tradition chrétienne».
"Le crucifix, qui est le principe vivifiant de l'immense œuvre bénédictine, a non seulement été reconnu comme un principe unificateur de l'Italie, en coïncidence avec le 150e anniversaire de son unité politique, mais aussi comme un principe identitaire vers lequel les pays européens peuvent se tourner !".
«Pour pouvoir vivre et fonctionner», la démocratie en Europe
"a besoin d'une plate-forme solide de valeurs partagées, sans laquelle il est simplement impossible que les systèmes sociaux fonctionnent. En Europe, cette plate-forme de valeurs partagées est indiscutablement fournie par le christianisme, d'un point de vue historique comme d'un point de vue social".
"L'homme ne peut et ne doit en aucun cas être instrumentalisé à des fins économiques, politiques ou de pouvoir. Il est une fin, et non un moyen, et donc l'économie, le droit et la politique doivent être conçus comme des instruments indispensables au service de l'homme, de son bien véritable, de son progrès réel, qui coïncide toujours avec le bien commun".
Vincent ROUYER
Merci à son éminence le cardinal Piacenza de rappeler des faits qui devraient pourtant être évidents pour tous (visiblement pas pour le parlement européen): la seule valeur commune et fédératrice à l’ensemble des peuples d’Europe c’est bien le Christianisme!
SALMONT-STRUYVEN
En effet, un grand merci à son Eminence le Cardinal Piacenza. L’Europe pas n’a voulu mettre ses fondations sur le “Roc” qu’est Dieu, elle a été bâtie sur du sable et a rejeté Dieu….Il nous a laissé libres et ne s’impose pas. Je ressens profondément ce rejet où Dieu n’a plus sa place…;dès lors comment espérer qu’Il nous vienne en aide puisqu’Il dérange ? Nous prions tous pour que l’Esprit-Saint daigne descendre dans le coeur de tous les responsables….
Corso
De toute évidence!
Nous pourrions aller même plus loin en parlant de celles du monde.