Les évêques espagnols ont reproché au gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d’avoir négocié avec l’organisation terroriste ETA, dans une note d’"orientation morale" avant les élections législatives du 9 mars.
"Une société qui veut être libre et juste ne peut reconnaître explicitement ou implicitement une organisation terroriste comme le représentant politique d’une quelconque couche de la population, et ne peut l’avoir comme interlocuteur politique".
Ils assurent vouloir "orienter le discernement moral" des Espagnols avant les élections, sans que leur "intervention ne soit interprétée comme une offense ou un danger pour la liberté d’autrui".
"si les catholiques peuvent soutenir différents partis politiques et y militer (…), tous les programmes ne sont pas compatibles de la même manière avec la foi et les exigences de la vie chrétienne".
Les évêques espagnols avaient déjà vivement critiqué le 30 décembre plusieurs réformes du gouvernement Zapatero : mariage homosexuel, facilitation du divorce, suppression du caractère obligatoire de l’enseignement de la religion catholique à l’école publique.