Sous la plume de Jeanne Smits (article en accès libre) :
"la Conférence épiscopale espagnole […] a rendu public, jeudi, l’important document sur l’enseignement catholique […] qui affirme fortement son devoir de respecter son identité propre […].
« C’est un droit de l’élève et une exigence de la formation intégrale que le savoir religieux et moral (…) soit traité de manière comparable au reste des savoirs dans le processus éducatif », affirme le document de 64 pages, ajoutant que « l’école catholique, et particulièrement le professeur, doivent en toute occasion justifier les raisons de leur foi et de leur espérance ». Ceux qu’elle accueille doivent grâce à son enseignement mieux revêtir « l’homme nouveau » qu’ils sont devenus par le baptême. Quant à l’école publique, ajoute le document, elle doit dispenser également cet enseignement religieux « comme l’élément fondamental de la maturation de la personnalité chrétienne de l’élève ».
Mais rien de cela ne peut se faire sans la responsabilité et le choix des parents, dont le document affirme et rappelle les droits inaliénables. « C’est pourquoi l’Etat ne peut légitimement imposer aucune formation de la conscience morale des élèves en dehors du libre choix des parents. »"
MJ