Les journaux évoquent l’anniversaire, hier, du soulèvement des généraux espagnols. Pour Le Monde, et beaucoup d’autres, cette révolte a "déclenché la guerre civile" – ce qui est contestable : on peut plaider que la guerre civile avait déjà commencé dans le climat d’anarchie qu’avait laissé se développer le Frente Popular dans les mois précédents : des centaines d’assassinats politiques, dont celui du leader de l’opposition conservatrice avec la complicité de la police, et 160 destructions d’édifices religieux.
D’après un sondage d’El Mundo, 51% des Espagnols estimeraient que la révolte n’avait "aucune justification" (30% qu’elle était justifiée). Elle avait pourtant manifestement des justifications sérieuses, même s’il reste à savoir si elle remplissait les critères énoncés par le catéchisme (§2243):
La résistance à l’oppression du pouvoir politique ne recourra pas légitimement aux armes, sauf si se trouvent réunis les conditions suivantes : (1) en cas de violations certaines, graves et prolongées des droits fondamentaux ; (2) après avoir épuisé tous les autres recours ; (3) sans provoquer des désordres pires ; (4) qu’il y ait un espoir fondé de réussite ; (5) s’il est impossible de prévoir raisonnablement des solutions meilleures.
Sur le point N°3, il faut constater que les plus atroces massacres par les Rouges ont eu lieu dans les mois suivant la révolte – auraient-ils eu lieu sans cette dernière ? Mais combien de décennies de persécutions les catholiques d’Espagne auraient-ils subi si les nationaux avaient laissé le communisme totalitaire s’établir définitivement ?
PS : le dernier numéro de la NRH porte sur la Guerre civile espagnole, avec un dossier sur les persécutions religieuses.
Eloi
Le Monde poursuit ses mensonges, de façon assez prévisible toutefois sur un sujet aussi sensible…
Il est évident que ce n’est pas le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 qui est à l’origine de la guerre civile espagnole, même s’il en est la cause finale. La situation en Espagne n’a cessé de se dégrader depuis la proclamation de la République en 1931.
Il est néanmoins clair que le roi Alphonse XIII ne fut guère à la hauteur d’une situation explosive, notamment dans le domaine social, laissant pourrir au profit de la gauche une situation fort tendue (inégalités sociales criantes notamment).
MAIS…
– C’est bien la gauche, comme le montrent les travaux actuels de l’historien espagnol Pio Moà –malheureusement non encore traduits en français- qui est à l’origine de l’affrontement, celui-ci débutant d’ailleurs dès 1934 avec des troubles sociaux extrêmement violents,
– C’est bien la gauche qui attise des braises qui ne demandent qu’à s’enflammer en pratiquant une politique de provocation et de haine religieuse inouïe (couvents et églises brûlés pour fêter chaque victoire électorale), en recourant, par le biais des « Gardes d’assaut » du Parti communiste, à l’assassinat politique, aux enlèvements, comme pour le député monarchiste Calvo Sotello, menacé de mort en pleine séance des Cortès par Dolorès Ibarruri, la fameuse « Pasionaria » (en fait une pétroleuse de l’espèce la plus abjecte qui continuera sa carrière de criminelle professionnelle dans les écoles pour cadres communistes du camarade Staline),
De fait, la révolte militaire de 1936 n’est pas dans un premier temps dirigée contre la République, puisqu’elle est au contraire menée par des généraux républicains. Ainsi, son chef nominal avant Franco, le général Mola, est un républicain franc-maçon, tout comme Queipo de Llano, qui prendra Séville avec pour tout armement un haut-parleur et une bonne dose de culot. Frnco lui-même, s’adressant aux Espagnols depuis la radio de Tétouan, concluera son premier appel par un vibrant « Vive la République ! »
-C’est bien la gauche qui, la première, recevra l’aide militaire de l’URSS, avant que les nazis allemands et les fascistes italiens ne proposent aux nationaux une assistance armée que personne, d’ailleurs, ne demandait,
-C’est bien la gauche, qui depuis 70 ans, est le fer de lance de la désinformation sur cette question de la guerre civile.
Au fait, le chef du PCE, le sinistre Santiago Carrillo, accueilli à bras ouverts par Rouane-Carlos le Mou en 1976, a-t-il fait repentance pour les crimes auxquels il fut mêlé pendant cette guerre ? Pas que nous le sachions… Il est vrai que la « Pasionaria », toue honte bue et les mains encore dégoulinantes de sang catholique, termina sa vie paisiblement après avoir été nommée –avec la bénédiction du roi- vice-présidente des Cortès…
On le voit bien, contrairement à la vulgate communisante perfusée au grand public à grands renforts de manuels scolaires tendancieux et de journaux « de référence » malhonnêtes, les choses ne furent pas simples. Des mythes longtemps intouchables comme Guernica sont aujourd’hui mis à mal par des historiens non-conformistes, et il faut souhaiter que la vérité historique finisse par triompher.
Il faut néanmoins, pour tout catholique, garder mémoire des milliers de prêtres, de religieuses, d’évêques et de simples laïcs exterminés en haine de la foi chrétienne par les forces « démocrates » et autres Brigades internationales subventionnées par Moscou. Il convient également, avec cependant plus de nuances, d’honorer la mémoire de Franco qui a sauvé l’Espagne –et peut-être une partie de l’Europe- du chaos bolchevique, l’a remise sur les rails d’une économie moderne et lui a enfin permis, quoiqu’indirectement, de rejoindre la CEE.
Quoiqu’on en dise, Zapatero et sa clique continuent leur politique négationniste de révision de l’Histoire à l’aune du politiquement correct, poursuivant leur entreprise de division et d’éclatement du royaume catholique au profit de minorités activistes, et semant en toute connaissance de cause les ingrédients d’une nouvelle guerre civile.
BM
Le régime de Franco était certes préférable au “rouges” mais celà ne l’exonère pas de ses propres crimes. Les crimes communistes ne justifiait pas la répression en sens inverse après 1939(les dizaines de milliers de fusillés sans proçès); Paul VI a dénonçé l’arbitraire du régime de Franco,de même que Mgr Escriva de Balaguer qui ne l’a jamais cautionné (fondateur de l’opus dei).
Les catholiques ont mis en oeuvre la transition démocratique des années 60 en changeant le régime Franquiste de l’intérieur et on peut leur en être reconnaissant. Peut-être y a t’il eu par la suite trop de libéralisation ? Un pays a parfois le régime qu’il mérite. Le retour des Catholiques sur la scène politique, et la fin du gouvernement de l’odieux Zapatéro passera par une évangélisation des coeurs.
Pef
Pendant que l’Europe, en grande partie menée par la France, boycottaient l’espagne franquiste d’aprés guerre, les charniers communistes se répandaient dans de nombreux pays du globe sans soulever de protestations.
Le mouvement sectaire créé par karl marx faisaient depuis 1917 des millions de morts (Chrétiens et autres), apportaient le desespoir et la famine, détruisaient la famille et les ressources écologiques d’immenses territoires… (“Tous ceux qui ne sont pas des communistes sont des chiens” disait sartre). Pendant ce temps, les français de gôche boycottaient l’Espagne et affamaient les espagnols par le blocus sans piper mot sur les victimes du communisme.
On a assisté à un mélange d’effroi et de lâcheté des élites qui craignaient une deuxiéme épuration (Les divisions russes étaient à qq heures de Paris) et de perte des repéres moraux dus à la guerre.
Cette ignoble complicité a été un puissant catalyseur pour la dégradation morale qui a frappé ce pays, même de nos jours.
A quand un Nuremberg pour les crimes communistes ?
jp moreau
je vous rappelle que les évêques espagnols ont adressé à tous les fidèles un appel à la croisade.
On toujours die n’importe quoi !!
JPM
BM
c vrai qu’un nuremberg du communisme serait souhaitable. Mais en France, les Cocos soutenu par certains vieux gaullistes s’y opposeront toujours; à commencer par le président Chirac (ex-pc)
Pef
@BM
Il est possible que les assassins et les tortionnaires communistes échappent à la justice humaine; mais je crois que nous devons aux victimes de cette barbarie démentielle la reconnaissance de leur calvaire comme “crimes contre l’Humanité”, au moins pour commencer.
Il faut que la communauté internationale déclare solennellement que le communisme a fait plus de victimes que le nazisme; que marx, en étant l’inspirateur de cette folie collective a été le théoricien le plus nuisible de la planéte et le responsable de ces massacres.
Gégé
On dit que les photos parlent plus que les mots, alors sur ces tristes événements : http://photos1.blogger.com/blogger/669/1989/1600/cerroangeles.jpg
(source : http://rorate-caeli.blogspot.com/ )