Pour ceux qui ont suivi la controverse entre Philippe Maxence et Yves Daoudal à propos des "Crunchy Cons", la suite du débat se situe ici. Extraits :
"La fonction d’ingénieur poussée jusqu’à sa logique extrême nous a privés de la nature, privés de ce qu’elle avait à nous dire, privés de ce que nous pouvions lui arracher. Comme les professeurs privent nos enfants d’une culture humaine. Comme les boulangers privent nos tables d’une manne civilisatrice. […] Ce ne sont pas les parents qui singent les enseignants et les boulangers. Ce sont les enseignants et les boulangers qui ont fini par singer leur propre métier. Alors, devant cet échec, les parents ont pris la relève. […] Saint-Exupéry nous a dit que l’avion n’était qu’un outil. Il nous a dit également que la terre nous apprenait beaucoup sur nous parce qu’elle nous résistait. Elle résiste comme la mer. Et cette résistance, convertie par l’homme en volonté, devient chez lui une force. […]
La deuxième idée à retenir […] est celle qui insiste sur l’impérieux devoir du chrétien de rester dans la société, d’être soudé à elle, de partager ses espoirs et ses peines. C’est vrai. L’Évangile est, sur ce point, d’une grande clarté. […] Les Crunchy Cons rejettent le système, ses hommes et ses produits. Ils ne rejettent pas la société. D’ailleurs, il serait absurde de vouloir rejeter une société. Le poisson ne rejette pas l’eau dans laquelle il vit. Même les Amish, contrairement aux apparences, ne se retirent pas de l’univers américain : ils l’intègrent à une autre époque. Les Crunchy Cons ne font que se retirer des circuits qu’ils jugent néfastes. S’ils apparaissent parfois marginaux, c’est pour mieux créer d’autres circuits de substitution. Voilà tout. Les créer et en vivre."
Yves Daoudal
Juste pour signaler que le personnage qui, dans son texte intégral sur caelum et terra, singe mes objections en faisant croire de façon litanique que ces singeries sont de moi, est tellement dans le système qu’il est “contraint” de rester courageusement anonyme.
Philippe Maxence
Juste pour signaler que le problème technique (dont je suis le seul responsable), qui a empêché Yves Daoudal d’intervenir directement sur Cælum et Terra pour répondre au texte en question, est désormais réglé. Et qu’il serait peut-être intéressant de proposer des arguments plutôt que de prétendre être face à des singeries.
Pascal G.
“Le feu tue” disait le colonel Pétain à l’Ecole de Guerre, avant 1914.
Nous vous lisons avec plaisir si vous argumentez, mais les combats de gladiateurs entre catholiques et gens de droite nous lassent.
Halte au feu, Messieurs.