Les travaux de réparation liés aux dégradations commises lors de l’occupation de la Sorbonne se chiffrent à 550000 €. Le président de l’université Paris-IV Sorbonne, Jean-Robert Pitte, selon qui les occupations de bâtiments étaient "illégales et scandaleuses", n’a pas caché pas sa -sainte- colère sur LCI :
"C’est une atteinte aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales. Il y a des universités, des institutions, un gouvernement, un Parlement. Je ne supporte pas l’idée que le pouvoir soit dans la rue et qu’une minorité d’étudiants excités (…) empêche la transmission du savoir. Je suis choqué, scandalisé et je regrette d’être le seul à le dire."
A lire ou à écouter, cela fait plaisir. Et ça fait tellement plaisir que le reste de ses propos, dans la même veine, à l’encontre cette fois de ses collègues, mérite d’être rapporté :
"[Ils] ont mis de l’huile sur le feu en encourageant les étudiants à tenir des assemblées générales et en les laissant occuper les établissements la nuit. On sait très bien que ça dérive toujours très rapidement. (…) Le devoir d’un président est de faire régner l’ordre." (source : Minute)
Devoir d’un président d’université comme de la République…
Ingomer
Question : la “République” (telle qu’historiquement conçue en France) peut-elle faire régner un “ordre juste” tel que le conçoit Benoît XVI ? Je ne pense pas, sa nature révolutionnaire l’a destinée au chaos et à l’anarchie. L’ordre qu’elle fait régner est et sera toujours un dés-ordre satanique et antichrétien. C’est dans sa nature.
luc
Allez , un peu de mauvaise langue , est-ce que la colère de M Pitte est motivée par le saccage de sa cave à vin privée , qui comportait des bouteilles d’une valeur exceptionelle ? ;-)
C’est facile mais à confirmer/infirmer avec ceux qui le connaissent !
Renard Embusqué
De toute façon, le montant des dégats restera très inférieur au prix de la paix sociale achetée lors des mesurettes destinées à remplacer le CPE.