La Maison Blanche a refusé son aide financière au fonds de population des Nations Unies (UNFPA) pour la quatrième année consécutive, et ce en dépit des assurances de ce dernier de ne pas être impliqué dans la politique d’avortements forcés appliquée par la Chine. Des 34 millions de dollars que l’UNFPA se croyait en droit d’attendre, 25 seront attribués finalement à l’U.S. Agency for International Development (USAID), et le reste lui passe sous le nez.
La loi des Etats-Unis interdit toute contribution à des organisations participant ou motivant des programmes d’avortements sous la contrainte, pratique largement répandue sous la botte de la Chine communiste. En dépit des protestations de bonne foi de l’ONU qui, le 16 encore dans un communiqué (en anglais, l’UNFPA dit être très "attristé", mais reconnaît que ces 34 millions devaient servir à "prévenir" 2 millions de grossesses non désirées ; comprendre non-désirées par l’Etat communiste totalitaire), jurait être blanche comme neige, d’autres associations, le Population Research Institute (PRI) notamment, continuent de fournir des preuves évidentes du contraire.
En décembre passé, Arthur Dewey, adjoint au secrétaire d’Etat des Etats-Unis pour le bureau de la population, des réfugiés et de l’immigration a déclaré que: "Le soutien de l’UNFPA et sa participation aux activités de contrôle de la population du gouvernement chinois permet audit gouvernement de mettre en application de manière plus efficace encore son programme d’avortement coercitif, et, de ce fait, tombe sous le coup de l’interdit de Kemp-Kasten, lequel condamne toute organisation qui soutient ou participe à la gestion d’un programme d’avortement coercitif ou de stérilisation involontaire". Résultat : Les Etats-Unis ont retiré leur subvention à l’UNFPA depuis ces trois dernières années.
Le Canada a cependant annoncé une augmentation de 67 millions U$ (sur quatre ans) à sa contribution annuelle de 13,1 millions U$. Selon l’ancien secrétaire d’Etat Colin Powell, "Le FNUAP aide à améliorer l’administration des bureaux locaux du planning familial, lesquels accordent, d’une part, de larges allocations et, d’autres part, de nombreuses pénalités qui contraignent très efficacement les femmes à l’avortement". (Source : Bafweb)