Suite à mon message sur un possible retour des violences urbaines, un lecteur demande à connaître les signes de tensions. C’est encore Valeurs Actuelles qui donne la réponse : l’affaire Fofana est loin d’être un cas isolé. Cette "hypothèse est prise au sérieux au ministère de l’Intérieur, chez de nombreux élus locaux et chez les responsables communautaires juifs."
"Le vendredi 3 et le samedi 4 mars, en moins de 24 heures, 3 personnes de confession juive ont été attaquées sur la voie publique à Sarcelles […]. Les agresseurs étaient issus, comme Youssouf Fofana et le noyau dur des “Barbares”, de l’immigration musulmane africaine. D’autres incidents graves du même type se seraient déroulés au cours des derniers mois et semaines, avant même qu’Ilan Halimi ne soit enlevé.
Samy Ghozlan, élu local UMP et ancien commissaire de police, a pu vérifier la réalité de 8 affaires, dans plusieurs départements : «Y compris, note-t-il, le cas d’un médecin attaqué voici trois semaines en bas de chez lui, battu, dépouillé et laissé nu sur la chaussée.» Claude Barouch, le président de l’Union des patrons et professionnels juifs de France (UPJF), indique qu’il reçoit «tous les jours des emails, des fax, des appels téléphoniques» relatant des agressions de tout ordre : «[…] Et le fait le plus préoccupant, en effet, c’est la montée des jeunes d’origine africaine parmi les agresseurs.»
[…Les] jeunes d’origine africaine "[…] viennent de sociétés qui ne connaissent pas l’écrit. Et ils grandissent dans des environnements familiaux effarants : polygamie, promiscuité, absence totale des repères traditionnels occidentaux…» Les casseurs noirs étaient au premier rang des émeutes urbaines de novembre 2005. Par une sorte de glissement naturel, ils seraient désormais au premier rang des agressions antisémites.
[…] "Les trois quarts de la France regardent Youssouf Fofana avec horreur. Mais pour les jeunes Noirs speedés à l’antisémitisme, il est d’ores et déjà un héros, une icône. Si la justice ne frappe pas très vite et très fort, la dérive va être irrésistible."
pepe.x
Mais que fait ,le presidentiable Sarkosy?
Quasimodo
Désolé d’apporter un peu de précision mais cet article de VA y va carrément fort en raccourcis : dans le gang de barbares il n’y avait pas que des noirs musulmans, il y avait aussi des français de souche, un français d’origine portugaise, et je doute qu’ils soient tous musulmans.
Franchement, si on veut être crédible dans la lutte contre l’islamisation, il faut éviter des approximations aussi grossières que celles-ci. Pour être crédible encore faut-il éviter les contre-vérités ou les amalgames gros comme… des barres HLM!!
;-)
Michel Janva
@ Quasimodo :
Il faut que vous m’expliquiez où vous avez lu dans l’article de VA que le gang de Fofana n’était composé que de noirs musulmans ?
Moi je lis : “Les agresseurs étaient issus, comme Youssouf Fofana et le noyau dur des “Barbares”, de l’immigration musulmane africaine”. Le ‘noyau dur’ vous aurait-il échappé ?
Mais sans doute avez-vous lu trop vite…
;-)
Quasimodo
C’est vrai. Je reconnais que le texte ne faisait pas d’amalgame, vu qu’il précise “comme Youssouf Fofana et le noyau dur des “Barbares””.
Mais il me semble néanmoins qu’en faisant une comparaison avec une partie seulement du gang des barbares, l’article insiste uniquement sur l’immigration musulmane africaine et crée une image un peu biaisée lorsqu’on a finit cet article. En fait c’est ça que je voulais dire.
Je trouve ça un peu malhonnête d’utiliser cet exemple ultra médiatisé en sélectionnant dans cet exemple précis les seuls éléments qui arrangent. Ce qui fait que l’on a l’impression que la plupart des violences criminelles sont du racisme anti blanc, antichrétien ou antisémite de la part de noirs musulmans.
Enfin il me semble voir un quasi amalgame dans l’expression ”
Michel Janva
La phrase importante de l’article est effectivement celle-ci :
“pour les jeunes Noirs speedés à l’antisémitisme, il est d’ores et déjà un héros, une icône.”
…
furgole
Quasimodo,
Je suis désolé mais vos arguments ressemblent fort à ceux de la gauche négationniste. Dès qu’on vise un problème, on s’entend dire “des faits ! on veut des faits!”
Et quand on donne des faits, on s’entend opposer des distinguos spécieux et on se voir accuser d’amalgame.
Somme toute, vous préférez condamner les présumés fauteurs d’amalgame (horresco referens)plutôt que les tueurs, violeurs, brûleurs de voiture.
Evidemment, c’est moins dangereux, et cela la pose un peu dans les milieux de soixante-huitards vieillissants