Le début du vingt et unième siècle est très religieux. c’est un fait aujourd’hui indiscutable.
Dans un monde héritier de la haine de Dieu qui a fondé les systèmes politiques et économiques d’aujourd’hui, l’Homme étouffe.
Renier Dieu, c’est renier l’essence même de l’Homme, son origine et son but.
L’actualité nous montre combien cette guerre est loin d’être terminée :
– l’Angleterre se plonge dans un débat pour protéger les religions, débat que certains détournent au nom de la liberté d’expression.
– Selon l’OCDE, un sentiment islamophobe se serait développée en Europe depuis le 11 septembre 2001.
– La haine contre les catholiques et les chrétiens bat son plein en France, institutionnelle ou pas, et dans le reste de l’Europe.
Dans ce tourbillon,
– Benoît XVI continue le rapprochement avec les autres religions (le Judaïsme, l’Eglise orthodoxe, etc) ainsi que des démarches de dialogue avec les pays réputés les moins enclins : Chine, Russie …
– L’Eglise catholique mène des actions dans le champ politique : demande de libération de Clementina Cantoni enlevée en Afghanistan, un évêque qui s’offre à la place d’otages, malgré les risques de mort ou de détournement de son message par des journalistes peu scrupuleux.
Il ne faut pas se voiler la face : Pour imposer un monde sans Dieu où l’homme détaché de Dieu sera la proie de l’égoïsme des autres, les religions, et en particulier la religion catholique, sont l’objet de toutes les attaques, tant ouvertes (Act-up) que sournoises.
Comme aux premiers temps de l’Eglise et dans les périodes les plus difficiles de son histoire (Révolutions française et russe, totalitarisme athées : national-socialisme allemand, international-socialisme soviétique, communisme, etc), c’est désormais dans les coeurs que Dieu gagnera la victoire, par la prière et la formation aux commandements de Dieu que nous redit sans cesse l’Eglise. C’est la seule voie, elle est difficile, mais l’Homme ne respire qu’au vent de Dieu.
C’est tout le sens des canonisations et des béatifications des milliers de martyrs que nous a laissées Jean-Paul II.