Dans son dernier livre Mémoire et identité, Jean-Paul II est on ne peut plus clair :
"Un Parlement régulièrement élu a porté Hitler au pouvoir dans l’Allemagne des années 30. Ce même Parlement lui a ouvert la route pour la politique d’invasion de l’Europe, pour l’organisation des camps de concentration et pour la mise en oeuvre de la Solution finale, c’est à dire l’élimination de millions de fils et de filles d’Israël. Il suffit de rappeler à la mémoire ces seuls événements pour comprendre clairement que la loi établie par l’homme à des limites précises."
"C’est dans cette perspective que nous devons nous interroger au début d’un nouveau siècle et d’un nouveau millénaire sur certains choix législatifs décidés dans les parlements des régimes démocratiques actuels. Ce qui vient immédiatement à l’esprit, ce sont les législations sur l’avortement. Quand un Parlement autorise l’interruption de la grossesse, consentant la suppression d’une naissance, il commet un grave abus contre un être humain, qui plus est innocent et privé de toute possibilité de se défendre."
La polémique est lancée. On se souvient que Simone Veil en a déjà fait les frais.