L’hebdomadaire, sous le titre "intifada dans les cités", rejoint ce matin l’analyse de Jean Madiran sur la nature des troubles :
Certains quartiers sont gangrenés par le trafic de drogue et contaminés par l’islamisme. On ne rétablira pas l’ordre sans éradiquer ces deux maux. […]
Des "jeunes" formés à la guérilla urbaine, armés de pierres, de barres de fer et de cocktails Molotov, affrontent les forces de police qui répliquent à l’aide de flash-balls et de grenades lacrymogènes. […] De nombreux policiers ont été blessés. Plusieurs casseurs sont mis en examen pour "violences volontaires en réunion sur agent dépositaire de la force publique" et "détention d’engins incendiaires". Certains ont été condamnés, dont un Marocain en situation irrégulière et un demandeur d’asile politique originaire de Côte-d’Ivoire.
Les rumeurs les plus folles sur la mort de Banou et Ziad ont déclenché cette nouvelle vague de violence, entretenue par la "haine" vouée par ces émeutiers envers tout ce qui symbolise la France et l’autorité dans ces quartiers. […]
Un "ordre" musulman s’est progressivement mis en place dans ces cités. Les policiers intervenaient naguère au nom de la loi. Cette semaine, on a vu des prêcheurs islamistes, barbus et vêtus de gandouras, demander aux "jeunes" de « ne pas répondre aux provocations, au nom de l’islam et du Coran » ! Sous couvert d’appel au calme, ces propos ponctués de vibrants « Allah Akbar ! » entretiennent l’idée, chez ces adolescents, qu’ils sont victimes de discriminations, donc fondés à se rebeller !