"Il s’agit d’élire des députés à l’Assemblée nationale. Or plus de 70 % des lois votées par l’Assemblée nationale ne sont que la transposition de directives européennes. Un taux qui ne cesse de monter, et qui va monter encore si Nicolas Sarkozy et ses collègues européens imposent un traité qui généralise le vote à la majorité qualifiée au conseil européen. […] A partir du moment où le vote à la majorité est « généralisé », c’est donc la décision majoritaire qui est appliquée dans tous les domaines et dans tous les pays, et les Parlements nationaux ne sont plus que des chambres d’enregistrement.
Or l’idéologie majoritaire dans les institutions européennes est celle de la subversion anti-naturelle, à un degré plus fort encore que ce qu’elle est dans les institutions françaises. […] Il ne sert à rien d’avoir un député qui défende les «points non négociables» et qui soit favorable à la généralisation du vote à la majorité qualifiée dans l’Union européenne. […]
La priorité n’est donc pas de voter pour des candidats qui respectent les «points non négociables», mais pour des candidats qui veulent le rétablissement de la souveraineté nationale. […] Si le Parlement est souverain, il se donne la possibilité d’œuvrer pour la vie et pour la famille. S’il ne l’est pas, il est aux ordres de la culture de mort, quelles que soient les opinions de tel ou tel député."