Le think tank conservateur britannique Civitas (rien à voir avec l’institut français du même nom) a publié un rapport intitulé "la Déroute de la Raison", consacré aux conséquences néfastes de la pensée unique "politiquement correcte" sur le débat public.
Parmi de nombreux exemples de questions qui ne sont pas traitées correctement à cause de cette censure insidieuse, le rapport cite la hausse du taux de HIV ces dernières années en Grande-Bretagne : l’establishment y a répondu de manière pavlovienne, en promouvant toujours plus l’usage du préservatif, alors que la hausse était due en totalité à l’immigration de personnes africaines déjà infectées. Le politiquement correct ayant interdit le bon diagnostic, le remède prescrit était en décalage complet par rapport au vrai problème.
Le rapport propose quatre pistes pour renverser la tendance : 1) Accorder une protection constitutionnelle (comme aux Etats-Unis) à la liberté d’expression, pour en contrecarrer l’érosion; 2) Etablir le référendum d’initiative populaire; 3) Développer "à droite" un pendant à la domination de la gauche dans le milieu associatif; 4) Réhabiliter l’histoire de l’Occident dans l’enseignement.
Vaste programme ! Mais décrire le mal comme le fait ce rapport, qui a connu un large écho dans les médias, est déjà un début.
Nouvel Obs
Contribution d’un lecteur occasionnel du Salon:
La sécurité, la libre circulation des biens et des personnes…un succès N. Sarkozy grâce à l’état d’urgence instauré par J. Chirac.
Démissions!
Bonne lecture (Cf article du Nouvel Obs ci-après). C’est vrai qu’il vaut mieux interdire la distribution de cadeaux de Noël et de soupe au cochon que de faire règner l’ordre public !
Le racket dans le Nice-Lyon
crée la polémique
NOUVELOBS.COM | 04.01.06 | 08:30
Une vingtaine de jeunes ont écumé un train Corail en gare des Arcs le 1er janvier. Le PS dénonce la “désinformation” de la part du gouvernement, Sud-Rail le manque de mesures de sécurité prises par la SNCF.
U ne vingtaine de jeunes gens au moins, dont trois seulement ont pu être interpellés, ont écumé un train Nice-Lyon en gare des Arcs (Var) le jour du Nouvel An, semant la terreur parmi les 600 passagers, dont certains ont été violentés et rançonnés, a-t-on appris mardi 3 janvier de source policière.
Les forces de l’ordre avaient été prévenues le 1er janvier de ce qu’une trentaine à une quarantaine de jeunes gens répartis en petits groupes de cinq ou six étaient en train d’importuner et de dévaliser les voyageurs, passant de voiture en voiture dans le TER qui transportait environ 600 personnes.
Les deux prévenus de nationalité marocaine Aziz Ed Doubia, domicilié à Avignon, et Ashraf Bouzizoua, en récidive légale, devront répondre de vols en réunion et, en plus pour le premier, d’atteinte sexuelle en réunion. L’un des deux serait en situation irrégulière sur le territoire, selon le parquet qui procédait à des vérifications. Ils avaient été placés en garde à vue dimanche après l’intervention des gendarmes en gare des Arcs.
Un mineur, également arrêté, sera jugé séparément.
“Scène de pillage”
Le manège avait commencé vers Saint-Raphaël, mais à la gare des Arcs, un jeune couple qui venait de monter à bord avait été violemment pris à partie, la jeune femme de 20 ans subissant même des attouchements sexuels, a-t-on précisé de même source.
“C’était une véritable scène de pillage du train”, a raconté lundi à l’audience le procureur de Draguignan, Dominique Luiggi.
Le chef contrôleur a fait alors usage de son “droit de retrait”. Le TER, qui devait rester quelques minutes aux Arcs, y a fait une étape d’une heure et demie. Alertés par des passagers munis de téléphones portables ainsi que le conducteur du train qui refusait de repartir sans escorte policière, des gendarmes des Arcs sont arrivés. Il ne sont que trois et doivent, de plus, attendre un dépôt de plainte formelle de la SNCF avant de monter à bord, a expliqué Alain Wiart, directeur de la communication de la SNCF de la région PACA.
Pendant ce temps, les jeunes continuent leurs saccages: poubelles renversées, sièges et rideaux lacérés, vitres fendues. Des “mouvements de panique” sont observés parmi les 600 passagers du train, rapporte le procureur.
Les gendarmes ont fait venir des renforts de Draguignan, de Lorgues et du Luc pour rétablir l’ordre. Des voyageurs ont alors désigné des jeunes qui faisaient selon eux partie des fauteurs de troubles.
Confusion générale
Peu avant l’arrivée en gare à Marseille, dans la confusion générale la plupart des jeunes toujours à bord, parviennent à s’échapper. Ils tirent le signal d’alarme et s’enfuient sur les voies, au péril de leur vie.
Selon la SNCF, ce train spécial a prix réduit à 1,20 euro avait bien fait l’objet d’un accompagnement par la police ferroviaire et un chien, mais seulement entre Nice et Saint-Raphaël.
Six personnes au total ont été interpellées: trois mineurs qui ont été entendus et seront convoqués devant le juge des enfants, et trois autres suspects qui ont été placés en garde à vue. Parmi ces derniers figuraient un mineur de plus de 16 ans qui sera convoqué devant la justice pour avoir provoqué des membres des forces de l’ordre, et les deux majeurs de 19 ans qui ont été déférés au parquet et ont comparu lundi.
Il semble que les suspects interpellés regagnaient l’agglomération d’Avignon et de Marseille parmi une centaine de jeunes gens allés arroser le Réveillon du Nouvel An sur la Côte d’Azur.
La SNCF a porté plainte pour vandalisme. (avec AP)