L’association Oremus a communiqué aux évêques de France réunis en ce moment à Lourdes un rapport statistique (pdf – 21p.) sur les traditionalistes en France. Un résumé de cette étude a été publié dans le mensuel La Nef de ce mois. On compte ainsi environ (hors fidèles de la Fraternité Saint Pie X, dont le nombre -au moins 35000 fidèles- n’est pas négligeable) 45000 fidèles, dont 85 à 90% ont moins de 55 ans. On compte aussi (Fraternité St Pie X comprise) 300 lieux de messes et 400 prêtres, 120 séminaristes français (soit 15% du total des séminaristes !) et 79 écoles.
Un mouvement important et donc incontournable.
Michel Janva (via le FC)
Unus de turba
La réponse des évêques : un mouvement insignifiant :
source : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2264366&rubId=4078
35 000 fidèles intégristes et 45 000 traditionalistes
Autre question de poids : la place des groupes traditionalistes (en lien avec Rome), voire éventuellement l’accueil d’intégristes (lefebvristes, en rupture avec l’Église catholique) dans les diocèses, au moment où le pape s’apprête à publier un motu proprio sur le rite de la messe. Après avoir pris connaissance de statistiques (émises par le groupe traditionaliste Oremus) qui recenseraient en France 35 000 fidèles intégristes et 45 000 traditionalistes, trois évêques – Mgr Vingt-Trois (Paris), Mgr Saint Macary (Rennes) et Mgr Rey (Toulon) – ont témoigné de leurs relations « plutôt bonnes » avec des communautés monastiques célébrant selon le rite de saint Pie V.
Mais « à supposer que l’on atteigne un total de 80 000 Français attachés à la liturgie tridentine, cela ne représente jamais que quelques centaines de familles par diocèse », estime un évêque, qui ne souhaite pas y consacrer « trop de temps, alors qu’il y a tant d’autres urgences » pastorales et sociétales.
svenhought
Ce qui intéresse d’abord nos évêques, ce sont les problèmes de société, “la crise sociale” comme ils disent, avec leur sociologie à quatre sous. Dieu ? La liturgie ? Le dogme ? Bof ! La société première servie !
“Le programme de ces quatre jours est pourtant important, à commencer par un vif désir de réfléchir ensemble sur la crise sociale et les manifestations anti-CPE. « En novembre, nous avions été rattrapés par les violences dans les banlieues », rappelle Mgr Olivier de Berranger, évêque de Saint-Denis qui, comme deux autres évêques d’Île-de-France, était alors rentré précipitamment dans son diocèse.
Cette fois-ci, la CEF a invité le sénateur et maire (PS) de Mulhouse, Jean-Marie Bockel, afin de prendre le temps, jeudi 6 avril, de s’interroger en profondeur sur les raisons du malaise des jeunes et de la société française (lire encadré). Jean-Louis Borloo, ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, était également invité, mais n’a pu se déplacer, du fait des négociations avec les syndicats.”
Paul Le Silve
Patience : notre combat est le bon…Nos bons évêques sont légèrement « aux fraises » c’est tout … Le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes… Continuons a prier, être fidèle au Seigneur dans nos familles, à apprendre a nos enfants à L’aimer, à combattre pour notre Liturgie de toujours avec fermeté mais douceur…
claire
je vais peut être vous surprendre, mais moi je l’aime beaucoup la liturgie de Vatican II. Quand elle est bien respéctée, c’est un trésor de grâces, profonde, mystique même. Le Concile a vraiment cherché à retrouver la fine fleur de la Ste Messe telle que les Pères des premiers siècles l’avaient pensée théologiquement.
Mais j’aime aussi beaucoup la liturgie tridentine. C’est bien le même Seigneur, le même Esprit, la même Présence, non?
le P.B.
Cette petite phrase énoncée par Paul le Silve : “Le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes…” a réveillé ma Foi. En effet, en discutant avec différentes personnes, on peut s’apercevoir que beaucoup de jeunes désespérent relativement rapidemment de l’efficacité de la prière. Un certain nombre de gens disent que Dieu ne les écoute pas, que la prière ne sert à rien, … mais justement “Le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes!” Alors patience, continuez à prier, ne désespérez jamais : soyez CERTAINS que Dieu écoute nos prières! Il les exaucera un jour, soyez-en sûr! Soyez fidèles à la prière : Jésus nous dit bien : “Serviteur bon, tu as été fidèle dans les petites choses, je t’en confierai des plus grandes”