Suite à la possibilité pour la Chambre des Députés d’approuver le projet de loi pour stériliser gratuitement, la Conférence épiscopale argentine a publié un communiqué pour “préciser avec clarté la pensée de l’Eglise sur un thème qui provoque un dommage irréparable, parce qu’il s’agit d’une véritable mutilation, irréversible pour les gens pourvu de peu de ressources". Ces mutilations, réalisées sur un organe sain,
"ne sont pas thérapeutiques et leur légalisation constitue une violation du droit de l’homme à l’intégrité corporelle, en tombant ainsi dans une inconstitutionnalité infranchissable".
"On dit que ce projet cherche à répondre aux besoins présumés des secteurs les plus indigents. [Il s’agit plutôt d’] une forme de discrimination envers les plus pauvres, étant donné que la stérilisation ne résout pas la pauvreté, mais se limite à entraver les nouvelles naissances".