"Il y a plusieurs mois, après l’horrible attentat de Sousse, qui s’apparentait à la manière dont 130 Français ont été abattus comme des chiens par des terroristes se réclamant de l’État islamique, le gouvernement tunisien a décidé de fermer, dans les vingt-quatre heures qui ont suivi, pas moins de 40 mosquées réputées pour leur ardeur salafiste. En France, même si l’état d’urgence autorisait ce genre de mesures, il a fallu attendre quarante-cinq jours avant de voir la préfecture des Alpes-Maritimes fermer 5 salles de prière clandestines connues pour les prêches fondamentalistes de leurs imams. Curieusement, avec 55 départs vers la Syrie, l’Irak ou la Libye, le département des Alpes-Maritimes aurait fourni à lui seul, 10 % du contingent de djihadistes français ces dernières années. Mais que nos islamistes dorment tranquilles : pour autant, aucune procédure judiciaire n’a été mise en œuvre après ces fermetures d’office. Sans doute au nom du “pas d’amalgame” !"