La pédiatre Edwige Antier signe une tribune intéressante dans Le Figaro. Extraits :
"Il y a aujourd’hui un véritable débat idéologique entre les adeptes du «tout public» et ceux qui veulent remettre la famille au coeur du système. Ce débat fait rage en Allemagne : l’État est-il plus compétent que les parents pour élever les enfants ? Non. […] Pour ce faire, plusieurs mesures sont nécessaires :
- Tout d’abord, le congé maternité doit être prolongé à 6 mois. C’est une disposition urgente, emblématique, pour remettre la mère au coeur du système. […]
- Il faut également donner à la mère la possibilité de répartir son temps de travail tout au long de sa vie. […]
- [I]l faut valoriser la place des grands-parents. […]
- Décernons un label «respect de la famille» aux entreprises qui ouvrent une crèche et proscrivent les réunions après 18 heures.
- Entendons les jeunes mères d’aujourd’hui, les «néoféministes». Oui, il faut résoudre la quadrature du cercle, il faut rendre possible la conciliation du travail féminin – la dignité de la femme – avec l’éducation des enfants – donc leur avenir -. […]
On me dit souvent qu’il ne faut pas culpabiliser les mères en leur disant combien leur présence est magique pour leur enfant. Ce sont les politiques qui devraient culpabiliser, eux qui ne permettent pas aux femmes de concilier travail et enfants !"
Jacques
En clair redonnons à la mère de famille ses lettres de noblesses!
j’ai commenté cette tribune:
http://chretiendanslacite.hautetfort.com/archive/2007/03/14/la-mere-coeur-de-la-famille.html
Nono et sa femme
Certes intéressant, mais il est très réducteur, voire faux, d’accoler ‘travail féminin’ à ‘dignité de la femme’.