Le compte francophone de l’ONG a expliqué sur X n’avoir pas pu «vérifier de façon indépendante» les informations sur l’arrestation de l’écrivain franco-algérien, qu’elle refuse donc de condamner officiellement.
La même ONG vient en revanche de publier un rapport attestant l’existence d’un «génocide» à Gaza.
Si Amnesty International reconnaît que «les informations selon lesquelles il serait détenu uniquement en lien avec l’exercice de son droit à la liberté d’expression sont très préoccupantes», l’ONG précise qu’elle n’a «malheureusement, pour l’heure […] pas encore été en mesure de vérifier de façon indépendante les éléments relatifs à l’arrestation de l’écrivain franco-algérien». Et se contente donc d’appeler «les autorités algériennes à indiquer clairement les raisons de sa détention et à l’inculper rapidement d’une infraction légitime reconnue par le droit international ou bien à le libérer immédiatement».
Pourtant l’agence de presse publique algérienne, Algérie Presse Service, a confirmé le 22 novembre l’arrestation de Boualem Sansal «en plein délire révisionniste» avant de lui reprocher plus bas «sa tentative de nier l’existence même de la Nation algérienne».
L’avocat de Boualem Sansal a confirmé que son client est en détention provisoire car il est poursuivi sur le fondement de l’article 87 bis du Code pénal algérien pour, entre autres, « atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays » et « complot contre la sûreté de l’État ».
Irishman
Pfff… Amnésie internationale…