Cher ami,
Chère amie,
Si le couple chrétien est appelé à rayonner au-delà du cercle familial, la militance ne fait pas toujours bon ménage avec le mariage.
A l’heure où les combats se durcissent dans les domaines culturels, sociétaux, politiques et éthiques, même parfois dans les rangs de l’Eglise, ils sont nombreux, et c’est heureux, à s’engager pour défendre des causes essentielles comme celles-ci. Ils prennent alors les armes du journalisme, de l’engagement politique/associatif, de l’action pure. Et de la prière pour certains.
Les urgences du moment sont telles que le temps légitime habituellement consacré à son couple et sa famille est employé à aller essayer d’éteindre des feux…
L’hyper-connexion ne permet parfois plus de trouver ces temps de respiration et de prises de recul que connaissaient naturellement les générations qui nous ont précédés.
Comment partir au combat sans avoir auparavant mis sa famille à l’abri ? Comment concrètement harmoniser ses engagements ? Comment garder le sens de la contemplation ?
Certains d’entre nous s’éloignent de leur mari, de leur femme, week-end après week-end, soirée après soirée… à chaque fois pour la « bonne cause ». L’activisme -professionnel ou personnel- prend le pas sur l’essentiel.
Lorsque le silence des sentiments, l’absence des conversations profondes s’installent, la souffrance affective appelle l’indifférence. Les corps se refroidissent peu à peu et les formules échangées, convenues comme un protocole de croque-mort, se raidissent comme les mains sans vie.
C’est alors que de nouvelles connivences peuvent apparaître, funestes comme l’orage qui provoque l’incendie. Telle amitié de circonstance, devient alors passion dévorante… « c’est elle ma complice », « c’est lui qui me comprend ».
Et pourtant, ma femme, mon mari, n’est-il pas une autre partie de moi, de manière intime ? Si je cesse de me tourner vers elle, vers lui, je me détourne de mon bien propre, de mon unité profonde. N’est-il pas la finalité de l’engagement de ma vie ? Ne vaut-il pas la peine que j’abandonne tout pour cela ?
Chers amis, si ce soir la mort frappe l’un d’entre nous, demain, le jour se lèvera de la même façon ; seuls quelques-uns pleureront un temps. La terre continuera de tourner, les pauvres de mendier et les riches de boursicoter.
Notre absence ne changera pas la marche du monde. Mais nous manquerons à notre famille.
Nous ne sommes pas indispensables, sauf à celui – à celle – auquel Dieu m’a uni(e) de manière indissoluble, ma femme, mon mari. Oublier délibérément cela c’est être un mort vivant. Se détourner d’elle ou de lui c’est renoncer au paradis à la fin de ses jours. En effet, pourrais-je aller au Ciel si j’ai renoncé à l’aimer ?
Le Saint-Esprit inspire les pensées de l’homme droit : « Dans votre engagement premier, s’enracinent les autres » ; « de la grâce de votre sacrement de mariage, découle toute fécondité »
Il y a un ordre : Dieu, époux et famille, patrie. »
Oui, pour vivre sa relation conjugale et aimer ses enfants, il faut prendre le temps du ressourcement.
Pour ceux qui en ont déjà fait l’expérience, perdre du temps avec Dieu c’est en réalité gagner du temps.
C’est aussi faire une œuvre magnifique pour l’Église et sa patrie ; les familles ne sont-elles pas le trésor des nations heureuses ?
Alors chers amis, si cette question résonne, pour ceux qui souhaitent retrouver cet ordre naturel des choses (et sans perdre trop de leur précieux temps !) :
Il y a les 24 heures du couple : ici www.mariequigueritlescouples.com (la prochaine session a lieu à Lourdes du 22 au 24 juillet).
Et la neuvaine miraculeuse : https://www.life-editions.com/product-page/marie-qui-refait-les-couples
Et les accueils Louis et Zélie : www.accueillouisetzelie.fr
Qu’on se le dise !
De tout cœur, pour qu’Il règne par Marie !