C'est dans Le Figaro :
"Pour comprendre ce qui se passe dans l'Euroland, il est recommandé de revoir ou de relire les aventures des Shadoks. Tout devient limpide. La culture française a de beaux restes et son influence demeure intacte. «S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème», a ainsi lancé l'autre week-end, aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, Wolfgang Ischinger, ambassadeur d'Allemagne. Bravo. Cela fait chaud au cœur qu'un Allemand cite les Shadoks, ces inoubliables héros aux contours filiformes de la télévision française des années 1970 et 1980, toujours rediffusés sur nos écrans. C'est en effet l'un de leurs adages favoris. La formule mérite d'être méditée: elle nous aide à mieux saisir les drames actuels de la zone euro. Après tout, si l'on s'acharne à ne pas trouver de solution à la crise, c'est qu'elle ne constitue pas un réel problème! Dire à des Grecs et à des Espagnols que leurs difficultés financières ne sont qu'un détail vous fera à coup sûr passer pour un négationniste illuminé. Et pourtant, comme l'a fait remarquer Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi à Aix-en-Provence, «l'euro, la deuxième monnaie du monde, reste un grand succès». […]
Selon son bilan hebdomadaire du 6 juillet, la BCE distribue en ce moment même quelque 1243 milliards d'euros aux banques commerciales du continent, lesquelles se sont empressées d'en redéposer 795 milliards aux propres guichets de la BCE… On tourne en rond, et c'est très shadokien. Toujours sur la brèche, les Shadoks: «Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller… et le plus vite possible», disent-ils. C'est la doctrine de nos ministres, notamment français, se rendant sans relâche aux «Eurogroupes». Du côté allemand, on a retenu un autre proverbe shadokien, digne de Sacher Masoch: «Si ça fait mal, c'est que ça fait du bien.» Voilà l'alpha et oméga des plans d'austérité. Quant aux Trissotin de Bruxelles, les inventeurs de l'inénarrable «six-pack» – en français «le paquet de six», mesures prétendant définir la gouvernance économique de la zone euro -, ils ont repris cette maxime: «Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué», martelait de sa voix docte Claude Piéplu, l'irrésistible narrateur du dessin animé. L'Euroland applique avec persévérance les sophismes shadokiens. […]"
SD-vintage
L’euro, étalon de la démesure humaine
Par Pierre de Bellerive le 16 juil, 2012 @ 11:12
Tribune libre de Gilles Dryancour*
Nous avions pensé examiner les décisions du dix-neuvième sommet destiné à sauver la monnaie unique quand le site de l’Institut Turgot a mis en ligne l’article de Jésus Huerta de Soto consacré à l’euro fonctionnant comme un étalon-or imparfait. Les analyses de cet auteur ouvrent de nouvelles perspectives à la compréhension de la nature de l’euro.
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http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/16-07-2012/leuro-etalon-de-la-demesure-humaine
Cet article est publié en partenariat avec l’Institut Turgot.
frederic
vidéos des Shadoks :
http://www.dailymotion.com/video/x5b6se_les-shadoks-serie-1-episodes-1-a-5_fun
http://www.dailymotion.com/video/x5b70r_les-shadoks-serie-1-episodes-6-a-10_fun
http://www.dailymotion.com/video/x5b7gy_les-shadoks-serie-1-episodes-11-a-1_fun
pour la suite, à vous de chercher.
NeverMore
Il ne faut pas oublier, pour les prélèvements obligatoires (taxes, impôts …) cette maxime shadok :
“Pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes.”
http://www.easyart.fr/posters/Jacques-Rouxel/Pour-qu'il-y-ait-le-moins-de-m%E9contents-possible…-54640.html