Ce sont des dirigeants européens pleurnichards et déchirés qui se sont présentés devant George Bush qui en a bien sûr profité pour donner des leçons et présenter sa vision de l’Europe, celle dont il a besoin.
"Nous ne voulons pas d’une Europe qui serait plongée dans
l’introspection, tournée sur elle-même aux dépens des défis qui se
présentent à l’extérieur" dira son sous secrétaire adjoint. Il rajoutera un peu plus tard : "Nous ne nous réjouissons pas de l’échec du référendum. Non
pas parce que nous avons une position sur la Constitution, mais parce
que nous avons une position sur l’Europe. Personne ne souhaite un
partenaire affaibli".
Une occasion révée pour Bush de donner ses consignes à son chien fidèle, l’anglais Blair qui prend actuellement la présidence de l’union européenne et qui n’a jamais caché ses préférences américaines.
L’Europe s’enfonce de jour en jour : il y a 3 semaines, les Français ont refusé la Constitution européenne. Mais faisant fi de ce "non" doublé de celui des Hollandais, c’est auprès de Bush que les dirigeants européens vont glaner la bonne parole et chercher un moyen de relancer leur Europe.
On n’est pas sorti de l’auberge, la vigilance s’impose encore davantage…