Ce long article montre l'évolution de Donald Trump au sujet des la défense de la Vie. Malgré un positionnement plus douteux sur les unions homosexuelles, mais dont on peut espérer la même évolution sous l'influence de la majorité républicaine, l'auteur considère que la victoire de Donald Trump est une excellente nouvelle pour les défenseurs de la vie et de la famille :
"Trump a fait une série de promesses pro-vie qui contrastent fortement avec l’appui de l’avortement sur demande de la part de Clinton. Il a promis de signer l’Acte de Protection de l’Enfant à naître relatif à la Douleur; il a promis de ne plus financer Planned Parenthood et de nommer des juges de la Cour Suprême de la trempe du regretté juge conservateur Antonin Scalia. Il a aussi dit qu’il ferait de l’Amendement Hyde une loi permanente afin que les contribuables ne soient pas contraints de financer l’avortement.
Trump a également nommé au sein de sa campagne d’authentiques conservateurs animés de préoccupations sociales; il leur a donné des rôles de dirigeants comme Kellyanne Conway, une sondeuse pro-vie, devenue sa directrice de campagne. Son Comité Consultatif Catholique était présidé par Joseph Cella, le fondateur du National Catholic Prayer Breakfast. Des leaders tels que le Sénateur Rick Santorum, le Père Frank Pavone de Prêtres pour la Vie et Austin Ruse de C-FAM (Center for Family and Human Rights) en font partie.
Les préoccupations majeures des adeptes du conservatisme social en rapport avec Trump sont liées à ses anciennes positions pro-avortement, au fait qu’il en est à son 3e mariage et à ses commentaires obscènes relatifs aux attouchements féminins. Il a aussi reconnu avoir eu plusieurs aventures avec des femmes (…)
À la fin des années 1990, Trump était en faveur des avortements tardifs. Il déclarait : “Je suis profondément pro-choix, j’ai horreur du concept de l’avortement. J’ai horreur de cela. Je déteste tout ce que cela représente. Suivre le débat sur ce sujet me donne la chair de poule. Néanmoins, je crois simplement au choix…Je suis pro-choix en tous points et je n’accepterais pas l’interdiction de l’avortement par naissance partielle.” (…)
C’est pendant l’année 2000 que Trump est revenu sur ses commentaires initiaux supportant l’avortement par naissance partielle; il écrivit ceci : “Lorsque Tim Russert m’a demandé pendant l’émission Meet the Press si j’interdirais l’avortement par naissance partielle si j’étais président, mes instincts pro-choix m’ont poussé à dire non. Après le show, je me suis entretenu avec deux médecins que je respecte et après avoir appris davantage sur la procédure, je décidai que je défendrais en effet une interdiction.”
Il a dit à Raymond Arroyo de EWTN (Eternal Word Television Network) le mois passé que sa rencontre avec un couple qui voulait avorter leur enfant et ne le fit finalement pas était l’un des facteurs qui l’ont amené à changer de pro-avortement à pro-vie. Cela s’est passé il y a longtemps, dit-il : “L’un voulait l’avortement et l’autre disait : nous ne pouvons pas faire cela, nous n’allons pas le faire. En tout cas ils ont gardé l’enfant et c’est une personne merveilleuse que je connais. Une personne magnifique.”
En janvier, avant qu’il ne devienne le candidat du Parti Républicain, Trump écrivit : “Le financement public des structures d’avortement est une insulte pour la conscience des peuples.” Au fur et à mesure que sa campagne en vue de l’élection générale montait en puissance, Trump devint plus incisif dans ses positions pro-vie et se mit à attaquer l’extrémisme de Clinton en matière d’avortement (…)
Pendant le dernier débat, Trump a donné une idée de ce que ses éventuels candidats comme juges à la Cour Suprême feraient. Voici l’avis de Trump sur le renversement de l’arrêt de la Cour Suprême Roe v. Wade : “Il suffit que je nomme deux ou peut-être trois juges, et je vais le faire; le tour sera joué. Je pense que cela se fera automatiquement puisque je nommerai des juges pro-vie à la Cour Suprême. Je pense que cela reviendra aux États qui se chargeront de prendre des décisions.” (…) Il a plus tard publié une liste de personnes susceptibles d’être nommées à la Cour Suprême. Globalement, ceux qui sont sur la liste ont un solide dossier dans les domaines liés à la vie et à la famille. Il a aussi promis avec insistance que ce seront des juges de la trempe de Scalia (…) Dans sa lettre aux Catholiques, Trump dit ceci : “Je nommerai des juges à la Cour Suprême qui vont interpréter strictement la Constitution, comme le juge Clarence Thomas et le regretté et très grand juriste et penseur catholique, le juge Antonin Scalia, et non pas légiférer à partir de leur siège.” (…)
Il a aussi fortement critiqué le soutien de Clinton pour le décret coercitif sur la contraception d’Obama.
Dans sa lettre aux Catholiques, Trump écrit : “Hillary Clinton soutient le fait d’obliger Les Petites Sœurs de la Charité qui s’occupent des personnes âgées pauvres depuis 1839 à payer pour les contraceptifs dans leur plan de santé (même si elles ne l’ont jamais demandé, même si elles ne les ont jamais utilisés et ne le feront jamais); elle soutient que le gouvernement les condamnera à de lourdes amendes si elles persistent dans leur refus à se conformer à ce coûteux décret. Il s’agit d’une guerre contre la liberté religieuse à laquelle vous ne serez jamais confrontés avec l’administration Trump…Je défendrai vos libertés religieuses et votre droit de pratiquer pleinement et librement votre religion en tant qu’individus, entrepreneurs et institutions académiques.”
Dans sa lettre, il a promis de protéger l’école à la maison, de mettre fin au Tronc Commun et de multiplier les choix en matière d’éducation (…)
Bien que plusieurs militants pro-vie et pro-famille se sentent soulagés d’avoir évité la présidence Clinton, ils ont maintenant la tâche de s’assurer que Trump tienne ses promesses pro-vie : nommer des juges de la Cour Suprême opposés non seulement à Roe v. Wade mais aussi au mariage homosexuel et Obergefell v. Hodges (…)
Très bientôt, on verra si Trump tiendra ses promesses envers les membres du conservatisme social qui l’ont aidé à se faire élire ou bien cela ne restera au mieux que de belles paroles sur la famille et la vie."
Irishman
C’est très bien de vouloir nommer 2 ou 3 juges “pro-life” à la Cour suprême, encore faut-il que les déjà nommés disparaissent, et qu’il en ait le temps en 4 ans !
Sacré Donald… Il promet beaucoup, assure beaucoup, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Je me méfie des grandes gueules, en général, elles ne vont pas bien loin… Il serait préférable que le nouveau président mesure le temps, les choses, les gens, et quand et comment il va remplir son programme ! Car les attentes de ses électeurs sont énormes ! L’a t-il bien compris ?
Vraiment, que Dieu lui vienne en aide… et lui inspire un comportement à la Reagan, l’un des plus grands, sinon le plus grand président américain !
Onc'Donald
Trump peut dire qu’il ne reviendra pas sur le mariage homo (même s’il n’est pas contre), le fait de nommer des juges conservateurs, capables de renverser la jurisprudence pro-choix revient à nommer des juges qui seront aussi capables d’interdire le mariage homo. Il en est peut-être conscient.
Même s’il n’est pas contre, ce n’est pas son cheval de bataille.
L’urgence première, c’est l’avortement : dès que la Cour suprême est saisie d’un appel à ce sujet, si elle peut revenir sur Roe. Ensuite, stopper les mariages homos, du moins interdire rapidement les adoptions et la PMA, la GPA.
toto
L’espoir fait vivre.
“Wait and see”. Bilan dans un an, si vous le voulez bien et si Dieu nous prête vie.
Aucun président américain n’a les mains libres pour tenir ses promesses électorales. Les mondialistes ont lâché un peu de lest, devant la pression grandissante des mouvements pro-vie, mais leur détermination est toujours aussi ferme: destruction de l’Eglise catholique et de toute civilisation chrétienne pour instaurer le gouvernement mondial. Tout le reste est conditionné à ce but: les guerres,l’invasion, le réchauffisme, la dépopulation,la dépravation morale, la manipulation permanente par les médias sur tout et sur rien, etc…
SD-Vintage
A propos de D Trump qui serait vulgaire et sexiste, souvenons-nous de Jacques Chirac et sa devise “Cinq minutes douche comprise”. Mais lui c’était la grande classe.