De Guillaume d’Alançon :
En ces temps si difficiles et si troublés, tant dans l’Eglise que dans le monde, outre Atlantique, chez nous et pour ainsi dire partout, il est un lieu où nous sommes véritablement dans la paix profonde, c’est au pied de la Croix de Jésus-Christ.
Alors que les institutions qui régissent la France ont décidé d’interdire chaque personne d’adorer le Christ-Eucharistique, l’unique Sauveur du monde, d’offrir avec Lui notre vie au Père, que nous reste-t-il si ce n’est le devoir de refuser de sacrifier aux empereurs de notre temps ?. “Rendez à César ce qui est à César” nous dit Jésus. D’accord. Nous rendons aussi à Dieu ce qui est à Dieu, au nom même de l’ordre qui nous est donné par le Sauveur dans l’Evangile. Oui, rendons à Dieu ce qui est à Dieu. Rendons-lui le culte véritable auquel il a droit. Rendons-lui le culte que notre pauvre humanité peut lui rendre dans l’humilité de nos vies, de nos épreuves et de nos souffrances. Offrons-lui nos peurs, y compris celle des virus en tous genres. N’a-t-il pas le pouvoir sur toutes choses, au Ciel et sur la Terre ? N’est-il pas le Seigneur des seigneurs ?
Un seul Dieu tu adoreras nous commande le Créateur.
N’ayons pas peur ! N’ayons pas peur !
Oui, n’ayons pas peur. Prions les uns pour les autres, pour qu’aucun d’entre nous n’ayons peur de ceux qui ne peuvent nous ravir notre âme.
Notre âme est à Dieu. Nous avons besoin de sa grâce, de son corps, de sa vie. Sans la messe nous ne pouvons vivre.
Demandons avec insistance à nos évêques le courage de lutter jusqu’au bout pour défendre ce droit. Comment a-t-on fait pendant les 20 derniers siècles ? Les maladies étaient bien plus terribles que maintenant… Et à Lourdes, qui était un repère de microbes, de virus, de maladies aussi pires les unes que les autres… A Ars, aux conférences de Don Bosco, dans les mouroirs de Mère Teresa, les pires infections côtoyaient les plus incroyables guérisons. Oserons-nous manquer de foi à ce point en renonçant à la Sainte Messe ?
Et rappelons-nous que l’heure est proche où le Christ nous demandera : “Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux Cieux” Il est écrit ensuite :
“Celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu… Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire.” (Lc 12, 8-12)
Quant à nos évêques, invoquons Notre-Dame de France, et non la parodie de marianne, afin qu’ils redisent en âme et conscience que tout dans leur vie est pour Dieu, uniquement pour lui. Comme nous d’ailleurs. N’hésitons pas à leur envoyer la neuvaine à “Marie qui fortifie les évêques” (pour se la procurer c’est ici) Elle seule écrase la tête du serpent.
Oui, une fois encore, l’heure est proche où nous devrons rendre des comptes à Dieu sur nos choix profonds: aurons-nous aimé davantage notre vie corporelle que la vie de notre âme ? Aurons-nous choisi le confort de ne pas avoir d’ennuis, de ne pas avoir eu de problème avec ceux qui pensent selon la prudence du monde et non selon la Sagesse de Dieu ?
Oui Seigneur, vous avez les paroles de la Vie éternelle.
Rien sur la terre ne pourra nous séparer de votre amour.
Que votre règne arrive !
Maranatha, venez, Seigneur Jésus !