Jacques Bompard est interrogé dans l'Action Française 2000. Extraits :
"Le
pouvoir peut-il se conquérir par
la base et les élections locales ?
Absolument
! L'exercice d'un mandat local
est indispensable, que ce soit
pour l'individu ou le mouvement
auquel il appartient. C'est à travers
l'exercice d'un mandat local
que le militant devient véritablement
un cadre politique. C'est
grâce à sa capacité à rassembler
des milliers d'élus locaux qu'un
mouvement se met en position de
prendre le pouvoir à l'échelon national.
J'ajoute que, pour ce qui
est de l'individu, un passage dans
l'opposition est une bonne école
pour se préparer à travailler dans
une majorité. Par ailleurs, s'il est
excessivement difficile de lutter
contre la désinformation du journal
télévisé de 20 heures, il n'en
va pas de même à l'échelle d'une
commune ou d'un canton. Un élu
local, pour peu qu'il soit habile,
souple, prudent, possède tous les
atouts pour devenir un contrepouvoir
médiatique. Il peut, et
donc doit, incarner la réalité
concrète des idées qu'il défend et
non la caricature qui en est faite.
[…]Un maire peut-il s'opposer à
certaines décisions législatives
ou gouvernementales ?
Dura lex sed lex. La seule possibilité
pour le maire est de porter
les dossiers qu'il conteste devant
le tribunal administratif qui,
en général, rend des conclusions
conformes à la position de l'État.
Mais les tribunaux administratifs
ont tendance à être plus indépendants
que les autres juridictions.
Ils n'hésitent pas à condamner
l'État. Cela ouvre donc un petit
espace de liberté. Par ailleurs,
on peut utiliser les décisions aberrantes
de l'État en démontrant
leur absurdité auprès des citoyens.
La mise en lumière des
dysfonctionnements les incite à
se mobiliser. Le réveil des Français
peut passer par cette contestation
d'un État qui ne les protège
plus, d'un État dur avec eux
mais pusillanime avec les autres…La "préférence nationale" peut-elle
être mise en place au niveau
local ?C'est impossible directement.
Mais le maire peut veiller à l'application
stricte de la loi et donc
faire en sorte que n'existe pas une
préférence étrangère. Ainsi,
même s'il ne dispose d'aucun pouvoir
en matière d'attribution de
logements sociaux, un maire peut
veiller à ce que l'aide sociale municipale
ne soit pas versée préférentiellement
aux étrangers ou
aux personnes d'origine étrangère.
C'est pourtant ce qui arrive souvent
car beaucoup d'entre eux
sont souvent mieux informés de
la loi que les autochtones qui
n'osent pas toujours demander à
bénéficier des aides publiques.Une municipalité peut-elle endiguer
le développement de l'immigration
et de l'islam ?
Ce n'est pas possible. Prétendre
le contraire serait mentir car le
maire n'en a pas les compétences
puisque ces dossiers sont régis par
l'État. Cependant, être en place
permet d'éviter bien des dérapages
de maires de gauche ou
UMP. Nous ne donnons pas de terrains
pour construire des mosquées,
nous ne finançons pas des
écoles coraniques.
[…]En quoi pensez-vous pouvoir
être utile comme député ?
C'est indéniablement un plus
pour notre action. Le député précédent
me voyait comme un danger
et tentait de saboter tous les
projets. J'essaie désormais de les
débloquer. Et dans l'hémicycle, je
défends nos concitoyens en apportant
une vision des choses que
je suis le seul à apporter. Sur le
logement social, j'étais le seul à
dire que c'était un outil utilisé par
les autorités pour développer
l'immigration et que la mixité demandée
par le gouvernement était
refusée par les étrangers eux-mêmes
qui chassent les Européens
des logements sociaux."
bruno GARNIER
les temps sont durs et nous sont extremement défavorables mais monsieur Bompard montre avec beaucoup de réalisme et de lucidité ce que peut etre l’action d’un maire ; c’est très encourageant !
Saint-plaix
In medio stat virtus…
On connait cela depuis longtemps…
Il est évident que certains acteurs politiques monopolisent un nombre incroyable de fonctions et de responsabilités, ce qui fait qu’ils n’ont le temps de rien faire d’autre que soigner leur “image”…
On ne peut pas être à la fois député (ou sénateur) président de communauté de communes, maire d’une très grosse agglomération, président de conseil régional (ou même de conseil général) président de ci, de ça et d’autre chose, en imaginant avoir le temps d’agir efficacement!
Cela n’est en rien constructif!
On arrive ainsi à avoir des “représentants” du peuple qui ne représentent que leur vision d’un monde, édulcorée à travers des piles de dossiers qu’ils ne connaissent même pas!
En revanche, l’exercice d’un mandat local(pas de cinquante!) – est le meilleur gage d’une implication pratique de l’exercice du pouvoir et de ses implications dans la vie réelle : des “travaux pratiques” en quelque sorte qui semblent indispensables à l’approche du pays réel par l’élu au “destin national” devenu parisien…
Comme le disait déjà Proudhon:
“« Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »
Jean Bapt.
Monsieur Bompard parle en connaissance cause….
Les habitants d’Orange sont heureux d’avoir un tel maire et depute!!!!
Que le front National, version Marine Lepen, prenne exemple sur lui.