Pour Yves Daoudal, "brandir l’antisémitisme a ici deux effets pervers. L’un est de masquer le fait que le contexte du meurtre d’Ilan est celui des banlieues sauvages, à savoir celui de l’immigration sans contrôle, ce qu’aucun éditorialiste n’osera écrire, alors que l’arrestation de Fofana en Côte-d’Ivoire le souligne de façon spectaculaire. L’autre est de faire oublier de façon scandaleuse des assassinats aussi horribles mais qui n’ont pas de connotation exploitable." Il pense ici à Jeanne-Marie Kegelin, violée à mort, ou, plus récemment, au gendarme Clin.