De Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon :
"Pour les catholiques comme pour la presque totalité du genre humain
d’hier et d’aujourd’hui (et de demain), le mariage est l’union entre un
homme et une femme en vue d’instituer une famille, union qui a un statut
social protégé par la loi.L’expression "mariage homosexuel" est une
contradiction dans les termes. Le mariage suppose l’altérité sexuelle.
Il n’y a pas de discrimination à exclure de la catégorie du mariage
d’autres types d’union. Il n’y a pas d’inégalité à traiter différemment
des réalités différentes.L’institution du mariage n’est pas la reconnaissance par la société
de l’amour que se portent deux personnes, mais de la volonté des époux
de s’engager réciproquement, de donner stabilité à leur union et
garantir la filiation.L’expression "droit à l’enfant" prête à confusion.
C’est l’enfant qui a des droits, y compris le droit d’avoir une relation
structurante avec un père et une mère. L’enfant n’est pas un objet
destiné à combler un manque ou un désir.On annonce comme une conquête le "mariage pour tous", comme si le
mariage n’était pas ouvert partout à tous les couples homme-femme "en
âge nubile, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou
la religion, qui sont aptes à contracter mariage" (Déclaration universelle des droits de l’homme, art. 16).Ce texte de loi laisse pressentir la reconnaissance d’un ordre
naturel – pour les croyants l’ordre de la création – sur lequel sont
construits la société et le droit. Y renoncer nous mènera à quoi ?"
roro
C’est bien évidemment un non-sens, puisque la définition du mariage (dictionnaire de l’académie française) est: union d’un homme et d’une femme.
“Mariage homosexuel” signifie donc: union d’un homme et d’une femme de même sexe.
Tout se passe comme dans “1984”: un jour nous penserons réellement que 2 et 2 font 5, et nous aimerons ceux qui nous l’ont enseigné jusqu’à en avoir les larmes aux yeux.
HS
L’ordre de la nature est reconnu scientifiquement pour les constantes de Planck ou d’Avogadro…alors pourquoi faudrait-il y renoncer sans même le droit au débat pour le mariage?
Kral
On entend souvent dire que l’enfant à droit à un père et à une mère.
Il serait plus vrai de dire qu’il a droit à SON père et à SA mère, et que ce n’est que dans des circonstances exceptionnelles qu’on va lui donner un autre père ou une autre mère (orphelins etc.).
Tonton Jean
C’est beau les déclarations, mais elles ne sont pas répercutées par les Satano-Marx-Médias.
Depuis 1789, c’est dans la rue que ce gère notre France.
Reppelons-nous au début de Mitterrand la manif pour l’école libre.
Alors Messieurs les Evèques, bergers du troupeau, il faut agir: nous avons 95 évéchés environ; C’est-a-dire 95 Pasteurs.
Si au moins la moitié descendaient dans la rue en tête d’un cortège dans lequel se trouveraient tous les catholiques de quelque chapelle que ce soit.
La Loi naturelle défendue par l’Eglise ne doit pas mourir, sinon c’est le chaos, la fin de l’EtreHumain donc de la Vie;
Alors au travail, Mes Seigneurs.
Dabe
En effet, on peut regretter que ces paroles si limpides et si bien senties ne soient pas relayées par les medias. Je remercie cet évêque qui fait honneur aux catholiques! C’est simple, c’est imparable, à communiquer à nos connaissances, mais surtout celles qui ne partagent a-priori pas notre avis, bien sûr :)
– Il n’y a pas d’inégalité à traiter différemment des réalités différentes.
– L’expression “droit à l’enfant” prête à confusion. C’est l’enfant qui a des droits, y compris le droit d’avoir une relation structurante avec un père et une mère.
incongru
comme dit il y a quelques temps sur le SB: une paire d’homosexuels!!
on dit bien une paire de poulets, et surtout de vaches ou de boeufs, “mariés” sous le joug…