Les uns, repus de république, béats de satisfaction démocratique, dégoulinants de bonheur citoyen à la certitude de retrouver les fauteuils de l’Assemblée pour y représenter le peuple souverain.
Les autres, les battus, en appelant au sursaut républicain face au terrible danger que ferait peser sur la démocratie un pouvoir en voie d’absolutisation.[…]
Pour certains enfin, l’affirmation, sans la moindre esquisse de volonté de remise en cause de leurs propres erreurs, selon laquelle la défaite n’est due qu’à l’adversaire […].
Alors, je l’avoue, […] j’ai simplement changé de chaîne et, ô bonheur, m’apparaissait alors, scintillant d’esprit français, Jean Gabin dans le film « Le cave se rebiffe.