Plusieurs juges d’instruction sont sur les starting-blocks, à qui convoquera en premier Jacques Chirac dans son cabinet. Sur la ligne de départ, Alain Philibeaux, juge à Nanterre en charge des emplois fictifs du RPR ; Xavière Siméoni, juge à Paris en charge des emplois fictifs de la mairie de Paris ; Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, juges au pôle financier en charge de l’affaire Clearstream.
Mais les juges semblent estimer que le temps presse, avec
…la rumeur d’un coup d’éponge sur les vieilles affaires politico-financières. Même si, hier soir, François Fillon a déclaré que «le président de la République, ayant quitté ses fonctions, est un justiciable comme les autres». Mais il n’empêche que la majorité UMP du Sénat planche sur la prescription des procédures pénales concernant des faits s’étant déroulés il y a plus de dix ans.
L’accession d’Alain Juppé au gouvernement et l’investiture UMP accordée à Alain Carignon envoient en tout cas le signal que l’exception française de tolérance envers la corruption politique ne fera pas l’objet d’une "rupture".