Le Figaro rappelle que le communisme tue :
En 1921, Lénine crée le "Cabinet" des poisons. Sous le règne de Staline, le laboratoire est dirigé par un médecin. Surnommé "Docteur la mort", Grigori Moïssevitch Maïranovski faisait ses expériences sur des cobayes humains. Grigori Moïssevitch teste scrupuleusement chaque produit sur 10 cobayes. Tous les corps des sujets d’expériences sont brûlés au crématoire, sauf un, qu’on transporte jusqu’à l’hôpital Sklifasovski pour autopsie. Chez Maïranovski, la mort des « traîtres » sert à la science. Le docteur ne doute pas du bien-fondé de son travail. Il oeuvre pour la patrie. Il n’a rien à se reprocher.
Pendant la guerre, le laboratoire prospère. Il bénéficie désormais non seulement de cobayes russes mais également de prisonniers polonais, allemands, tchèques et même japonais. Les expériences s’accélèrent. Tout est consigné dans un rapport secret.
Après la guerre, les répressions ont repris de plus belle, Staline réclame toujours davantage de victimes. Tout le monde est suspect. Mais le professeur reste serein. « Ma conscience communiste est pure », écrira-t-il plus tard.
MJ