Xavier Lacroix a signé une tribune dans Le Figaro de samedi dénonçant l’homoparentalité comme une discrimination pour les enfants :
"Il est surprenant que des enjeux aussi consistants que le mariage ou l’adoption soient abordés seulement sous l’angle de l’égalité (…). Or, face au mariage et à la parenté, les couples homosexués ne sont pas, de fait, dans la même situation.
Le mariage n’est pas un objet neutre, convoitable indépendamment de son contenu. Ni hétérosexuel ni homosexuel, il n’est pas seulement «la reconnaissance sociale de l’amour», selon la formule de Noël Mamère, mais, par définition et de fait dans notre droit, la fondation d’une famille. Qu’il soit possible de fonder une famille autrement ou que certains couples mariés soient stériles n’enlève rien à cette finalité intrinsèque. Certains groupes de pression minoritaires dans la société ont tenté de contourner cette difficulté en créant de toutes pièces la notion d’«homoparentalité». Une telle notion n’est possible qu’en dissociant la «parentalité» de la «parenté», le premier terme désignant l’exercice de fonctions, le second restant lié à l’engendrement.
Que, dans des situations de fait, une telle disjonction puisse avoir lieu est une chose dont il faut tenir compte. Mais qu’une telle dissociation soit érigée en principe et a fortiori instituée, en est une autre, moralement discutable. En instituant la parenté monosexuée sous prétexte de lutter contre une prétendue discrimination entre les adultes, on en créerait une autre, bien plus réelle et bien plus grave, entre les enfants. Des milliers d’enfants seraient en effet privés par le droit, a priori donc, de trois biens fondamentaux.
Tout d’abord de la différence entre deux repères identificatoires, masculin et féminin, dans l’univers de leur croissance intime. (…)
Le second bien élémentaire pour l’enfant est, lorsque cela est possible, la continuité ou au moins l’analogie entre le couple procréateur et le couple éducateur. La quête douloureuse de leur origine par les enfants nés «sous X», les difficultés propres à l’adoption indiquent bien que les ruptures dans l’histoire, les dissociations entre les différentes composantes de la parenté, sont autant de complications dans la vie de l’enfant. (…)
Enfin, l’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente, lisible. Nous sommes dans un système généalogique à double lignée, ce qui ne manque pas de sens. Les bricolages de la filiation proposés par certains lui ôtent toute lisibilité. L’adoption n’a pas pour objet l’éducation seulement, mais la filiation. Elle ne définit pas seulement par qui l’enfant sera élevé, qui aura sur lui l’autorité parentale, mais de qui il est fils ou fille. (…)
Au fil des mois, il apparaît de plus en plus clairement que c’est la dissociation entre parentalité et parenté qui est au coeur du débat. Cette dissociation va de pair avec la déconnexion entre procréation et éducation. La négation de la place de la différence sexuelle dans la parenté ne fait qu’un avec la négation de l’importance du corps dans la filiation."
Boris
Comme souvent, il s’agit finalement du droit des enfants qui est bafoué.
Or les enfants ne peuvent pas se défendre !
Qui le fera ?
Leonhard
Les socialistes sont très fort pour trouver de nouvelles formules comme “parentalité” ou “homoparentalité”
C’est evidement un piège et le fait que le peuple adopte ces termes ou les subissent sans réaction est déjà un drame.
Les enfants ne peuvent pas se défendre ?
Qui le fera ? Certainenemt pas nous qui ne savons même plus comment nous défendre nous même.
La réponse est simple retrouver notre esprit d’enfance justement afin de distinguer le beau le vraie le simple du laid du faux qui se cache toujours sous des termes compliqué.
Leonhard
L’homoparentalité dissocie peut-être parentalité et parenté mais c’est surtout la dissolution de la famille.
Un enfant a besoin de sa maman et de son papa la voila la verité toute simple et belle et à défaut de “son” papa et de “sa” maman l’enfant a besoin d’un papa et d’une maman qui s’aiment et qui l’aime celà va de soi.
Ingomer
L'”homoparentalité” est une négation des sexes et donc une négation de la vie tout court.
L'”égalité” est une mascarade et un prétexte intolérable. Un “couple” homosexuel ne porte aucune procréation, ce qui reste tout de même la nature d’un vrai couple.
Ces lobbyes homosexuels sont des dangers publics. S’ils arrivent à leurs fins, la société se suicide. Je ne vois pas ce qui pourra relever le pays après ça.
Leonhard
“Je ne vois pas ce qui pourra relever le pays après ça.”
On pourrait même ce dire qu’il ne sert plus a rien de prier a genoux.
Ce n’est pas l’avis de tout le monde il y a d’ailleurs un projet “L’Europe pour le Christ” dont la section francophone est coordonné par la néerlandaise Leila d’Asembourg. Le projet invitent ses adherents a prier tous les jours un Notre Pere pour une Europe impregnée de valeurs chrétienne.
Une bonne initiative mais je n’ai rien lu encore sur le Salon Beige au sujet de ce projet.