E-deo relaie le courrier d’un ex-homosexuel publié dans La Croix :
"Mon histoire personnelle et des personnes autour de moi m’indiquent qu’il n’y a aucun déterminisme dans l’homosexualité, au moins pour plusieurs des personnes concernées. Et que oui, il y a une part de choix, fût-elle construite par une histoire, une éducation, une psychologie, des blessures.
Non, cette préférence n’est pas une identité, elle n’est pas irréversible et ne définit pas la personne. Ma conversion lors d’une retraite d’une part puis une psychothérapie, la prière et des recherches pour comprendre m’ont aidée à m’ouvrir au différent et à sortir d’un enfermement qui m’attirait vers d’autres moi-même […].
C’est tromper le monde que de dire aux homosexuels qui en souffrent qu’ils ne peuvent pas changer. Et il est sûr que le passage à l’acte rend les choses beaucoup plus difficiles, tout autant que le refoulement où la personne ne regarde pas en face sa réalité. Mais des associations, des propositions d’Église, etc. peuvent les aider si elles le souhaitent (et beaucoup, dans le fond, le souhaitent)."