Lors de sa visite au Kenya – la 1ère en tant que président des Etats-Unis – Barack Obama n'aura pas eu le loisir de faire avancer la cause homosexualiste, car pour le président kényan Uhuru Kenyatta, il s'agit d'un "non-sujet". La population est très opposée à l'homosexualité et refuse clairement que les Etats-Unis cherchent à imposer leur point-de-vue sur la question.
"Alors que la Cour suprême américaine a validé le mariage gay, au Kenya, les membres d’églises évangéliques ont menacé de descendre dans la rue si cette question était inscrite au menu de la rencontre bilatérale entre les deux chefs d’Etats. Au bidonville de Kibera, Bildad, qui nettoie des voitures, demande à l’équipe d’Obama de faire l’impasse sur le dossier de l’homosexualité. « Nous serons en colère s’il parle du mariage gay, prévient-il. On n’en veut pas ici au Kenya car dans notre culture c’est mal. »
Le forum de l’élite chrétienne du Kenya (CPF) met en garde contre ce qu’il appelle l’impérialisme culturel d’Obama par la voix de son vice-président Charles Kanjama : « Nous ne voulons pas que les Kényans, parce qu’Obama vient d’une superpuissance plus avancée que la nôtre, pensent que ses idées sont elles aussi plus avancées, explique-t-il. Les Kényans doivent rejeter la plateforme pro-gay d’Obama. »"