Terrible constat pour Le Figaro : la diplomatie française est incapable de conclilier les Libanais. Ce soir à minuit, le président Lahoud remet son mandat et son successeur reste improbable. En l’absence de, le pays s’apprête à basculer dans un vide constitutionnel ouvrant la voie à une confrontation entre la majorité et l’opposition avec à la clé des risques de violents dérapages. Bernard Kouchner s’est rendu à l’évidence :
«C’était aux Libanais de décider, ça n’a pas été possible».
Cela n’a pas été possible, car toute pression française sur le Hezbollah, Damas ou même l’Iran pourrait avoir de graves conséquences pour les soldats français présents au Liban…
L’annulation de l’élection présidentielle est interprétée à l’étranger comme un aveu d’impuissance d’une diplomatie française incapable malgré ses efforts de peser sur les événements au Liban, le seul pays du Proche-Orient où elle encore censée exercer une forte influence.