De Maroun Charbel dans Présent :
"la France s’apprête non seulement à renoncer au commandement tournant des forces des Nations Unies au Sud-Liban, la FINUL, mais aussi à revoir à la baisse sa participation effective en nombre d’hommes engagés sur le terrain. Peur d’attentat, peur d’enlèvement… la situation régionale et la situation en Syrie tout particulièrement font, aux yeux des analystes du Quai d’Orsay, que les Français sont des cibles idéales pour faire de « bons otages » à haute valeur d’échange."
Paris n’a pas souhaité qu’un général français succède à l’Espagnol Alberto Assarta pour commander la Finul. Le général Alain Pellegrini avait occupé le poste entre 2004 et 2007, avant qu’un Italien lui succède puis un Espagnol, ces trois pays étant les principaux contributeurs de la Finul.