Malgré les efforts français, la crise s’éternise au Liban. Hier, lors d’une conférence de presse, George W. Bush s’est exprimé avec vigueur sur la Syrie :
"J’ai perdu patience depuis longtemps vis-à-vis du président Assad, qui accueille le Hamas, qui aide le Hezbollah et des kamikazes partant de son pays vers l’Irak, et qui déstabilise le Liban. S’il écoute, il n’a pas besoin d’un coup de fil [Nicolas Sarkozy lui a téléphoné 3 fois… NDMJ], il connaît très bien ma position. La Syrie doit rester hors du Liban. La Syrie doit laisser se dérouler le processus au Liban".
Le chef de la diplomatie de Damas, Walid Mouallem, a accusé États-Unis d’entraver les efforts syro-français pour aboutir à l’élection d’un président au Liban. Et il a appuyé sa charge en affirmant que les contacts se poursuivaient à haut niveau entre Paris et Damas.