A propos des otages libérés, Gérard de Villiers indique sur Atlantico :
"La DGSE avait une équipe sur place depuis très longtemps, ils ont beaucoup travaillé, ils avaient des contacts permanents et se sont mis d'accord avec les talibans sur les otages à libérer, puisque je pense qu'au niveau de l'argent il n'y a jamais eu de véritables mésententes. […] L'annonce de Sarkozy du début du retrait des troupes françaises d'Afghanistan a forcément joué un rôle. […] C'est un succès, surtout pour la DGSE, ils ont beaucoup travaillé et ils ont toujours gardé le contact. […] Les contreparties sont classiques. Tout d'abord de l'argent, puis la libération de personnes. […] On va évidemment nier avoir versé une rançon, c'est un grand classique. Je ne connais aucun otage libéré sans le versement d'une rançon. Cela s'appelle les frais de pension."