Extraits :
Première surprise, l’échec du démocrate-chrétien François Bayrou à attirer les catholiques pratiquants dans sa voie centriste, qui ne recueille que 20 % d’entre eux (à peine mieux que les 18,5 % de l’ensemble des Français). Le souvenir de son opposition à la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments officiels après la mort de Jean Paul II a dû laisser des traces […].
Deuxième surprise, le recul très net de Jean-Marie Le Pen qui perd 11 points par rapport à son score de 2002. […] Les déclarations troublantes du président du Front national sur l’euthanasie, sa proposition de référendum sur la légalisation de l’avortement [non, sur une loi pro-vie, NDHV] ou sa relative complaisance pour l’homosexualité ont incontestablement éloigné une partie de son électorat catholique traditionnel.
Troisième surprise, ajoutera-t-on : seuls 15% des catholiques "pratiquants" auraient voté pour un candidat pro-vie (Le Pen ou Villiers), contre 25% en 2002 (Le Pen, Boutin ou Mégret).