Interrogé dans Famille chrétienne, Me Jérôme Triomphe, avocat de plusieurs requérants, notamment de la fraternité sacerdotale Saint-Pierre et de l’AGRIF, estime concernant le résultat de la requête :
« Le délai peut être un peu plus long, je pense que le Conseil d’État rendra sa décision vendredi ou samedi ».
« C’est très encourageant que les évêques prennent en main leur rôle de pasteurs et réclament le respect de la liberté fondamentale du culte pour l’ensemble de leurs brebis ».
« Nous aurions pu espérer que les leçons du premier confinement avaient été tirées ». « D’autant que cette fois, la majeure partie des activités restent déconfinées, y compris les écoles dont on nous avait expliqué qu’elles étaient des foyers privilégiés de contamination, mais aussi les transports et beaucoup d’entreprises. Pour les écoles et les transports, le décret demande le respect des mesures sanitaires « dans la mesure du possible », sachant très bien qu’elles sont quasi impossibles à appliquer. Alors qu’elles sont déjà mises en place dans les églises, le gouvernement interdit radicalement le culte sans chercher le moindre aménagement. Il s’agit d’une illégalité manifeste et d’un mépris inouï envers les libertés fondamentales et les croyants en particulier ».