Après l'annulation de la condamnation de Christine Boutin, c'est au tour d'Eric Zemmour de bénéficier d'une annulation de sa condamnation pour "provocation à la haine envers les musulmans" par la cour de cassation. Christine Boutin avait déclaré que la décision la concernant "aiderait les uns et les autres, et particulièrement les chrétiens, à avoir une parole libre". Voici la réaction d'Eric Zemmour et le rappel des circonstances de sa condamnation par Valeurs Actuelles :
"(…) En octobre 2014, dans le cadre de la promotion de son livre « Le Suicide français », le journaliste du Figaro avait ainsi déclaré que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran », qu’ils « vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s’en aller ». Ajoutant : « Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. »
Un an plus tard, il était condamné à 3 000 euros d’amende pour provocation à la haine envers les musulmans, et devait verser, selon les cas, 1 ou 1 000 euros de dommages et intérêts à des associations partie civile, comme SOS-Racisme ou la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). Une décision confirmée en appel, en 2016.
« J’aimerais rappeler que c’est pour cette interview qu’i-Télé (devenue CNews, NDLR) m’a viré en 2014 (…). A l’époque, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve incitait les gens à aller faire des manifestations devant chez moi et une députée PS avait demandé que je quitte la France (…) Trois ans plus tard, la cour de Cassation reconnait que cette affaire était un grand n’importe quoi. Le problème, c’est que le jugement politique et médiatique est tombé bien avant. C’est le péché mortel de la démocratie française : la judiciarisation des débats (…)
L’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation (…). Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent (…)"
xc
Pourtant ces cours de justice sont connues d’ordinaire pour aller dans le sens du pouvoir et des médias.
Nabulione
La répétition de telles décisions devrait conduire à la révocation des “premiers” juges…
De tels errements, justement sanctionnés par la Cour de Cassation, sont inadmissibles, s’agissant de la liberté d’expession !
pessimiste
Et comme le dit Vladimir Volkoff la désinformation a déjà fait son travail. C’est la 1e (fausse) info qui fait l’impact. On a beau par la suite corriger le tir, les gens ne vont garder en mémoire que la 1e, c’est elle qui a fait le buzz
Exupéry
Bravo Monsieur Zemmour vous êtes un brise-glace majeur face à la judiciarisation du débat politique. Celle-ci représente une dangereuse glaciation pour nos droits fondamentaux, vu qu”aucun “réchauffement climatique”ne menace cette mise au congélateur de notre liberté d’expression.
patphil
il y a donc encore quelques juges qui savent lire les lois et ne sont pas aux ordres!
free
Un petit espoir de voir les choses s’améliorer depuis que Cazeneuve et Taubira ne sont plus aux manettes. Même si beaucoup reste à faire.