Le quotidien Libération, placé en sauvegarde depuis un an par le tribunal de commerce de Paris, va demander une nouvelle prolongation jusqu’à fin décembre de cette procédure, qui permet le gel des dettes et des créances. Régis Valliot, l’administrateur judiciaire, indique :
"On va demander dans les jours qui viennent une prolongation de trois mois, jusqu’à fin décembre, car le plan n’est pas prêt pour le 4 octobre. Le journal est en bon état de marche. Seule la publicité n’est pas au rendez-vous".
Voilà un journal qui ne vit pas de ses lecteurs et qui, en attendant de pouvoir vivre de la publicité, survit grâce à la justice française : la procédure de sauvegarde est destinée à éviter aux entreprises la cessation de paiement et le dépôt de bilan, en permettant le gel des créances et du paiement des intérêts de la dette.