Libération s’inquiète ce matin de la prochaine disparition des chrétiens en Terre Sainte. Nous en avions déjà parlé ici, mais le fait que le très cathophobe journal bobo-marxiste s’en émeuve ferait presque sourire si la situation n’était pas réellement tragique. "Pour les chrétiens, la défaite du Fatah est aussi la leur. Très impliqués dans le mouvement national palestinien, ils exerçaient un rôle politique bien supérieur à leur poids démographique. Alors qu’ils représentent 2 % de la population, ils disposent d’un quota de 6 sièges (sur 132) au conseil législatif."
En fait, cette inquiétude exprimée par Libé ne porte pas tant sur le sort des chrétiens, mais plutôt sur celui de la Palestine, livrée aux terroristes du Hamas : «Yasser Arafat savait comment jouer de la carte chrétienne vis-à-vis de l’étranger, souligne George Hintlian, un historien arménien. Plusieurs de ses ambassadeurs en Occident, son porte-parole, son directeur de cabinet étaient chrétiens.» Sans compter son épouse, Souha, grecque-orthodoxe. «Ce contact direct avec le pouvoir, on ne l’aura plus, même si le Hamas nous réserve, comme il l’a promis, un ministère subalterne.»
Au cours des 5 dernières années, près de 3 000 chrétiens sur 45 000 que compte Bethléem ont pris le chemin de l’exil, pour fuir le chômage, l’occupation, mais aussi une insécurité croissante. «Si ça continue, la Terre sainte deviendra un parc à thème. Il y aura toujours des sanctuaires, des églises, mais plus de chrétiens», insiste un révérend luthérien. C’est l’islamisation de la société qui inquiète le plus les chrétiens de Palestine. «Le Hamas n’a pas besoin de légiférer pour avancer, souligne un diplomate. Il n’y a pas écrit à Gaza qu’il faut porter le voile et ne pas servir d’alcool. Mais c’est entré dans les moeurs. Ça viendra naturellement, sous la pression collective.»
Jean
En france on subventionne à coups d’allocs ceux qui nous envahissent et, en palestine:
L’UE débloque une aide de 120 millions d’euros aux Palestiniens
BRUXELLES – L’Union européenne débloquera une aide d’urgence de 120 millions d’euros pour couvrir les besoins fondamentaux des Palestiniens. L’Autorité palestinienne est au bord de la faillite, Israël ayant bloqué des fonds après la victoire électorale du Hamas.
“Je vais annoncer aujourd’hui un ‘paquet d’aide’ très substantiel pour couvrir les besoins fondamentaux (des Palestiniens)”, a annoncé la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner. Elle s’exprimait à son arrivée à Bruxelles où se réunissent les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Cinq.
Sur cette somme globale de 120 millions d’euros, 40 millions serviront à financer l’approvisionnement en électricité des territoires. Les 64 millions restant seront débloqués par le biais de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Par ailleurs, Mme Ferrero-Waldner a souligné que la Commission souhaitait que 17,5 millions d’euros tirés d’un fond de la Banque mondiale soient débloqués pour aider à payer les salaires du gouvernement de transition de l’Autorité palestinienne.
La commissaire autrichienne a appelé les autres pays donateurs à suivre l’exemple de l’UE, principal bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne. “Nous estimons politiquement nécessaire de soutenir Mahmoud Abbas”, le président de l’Autorité palestinienne, a-t-elle ajouté, et éviter son effondrement financier.
En réaction à l’entrée des intégristes du Hamas dans les institutions palestiniennes, Israël a stoppé le reversement des droits de douanes et taxes qu’elle perçoit au nom de l’Autorité autonome, soit une cinquantaine de millions de dollars par mois.
Dans une lettre de ce week-end, l’émissaire du Quartet international au Proche-Orient, James Wolfensohn, estime que l’Autorité palestinienne sera en état de faillite d’ici deux semaines.
(ats / 27 février 2006 11:23)
Anonyme
Face au terrorisme, il est possible de comprendre l’élévation du mur par Israël, mais ce mur empêche notamment les Palestiniens chrétiens de vivre, d’aller travailler, etc.
En plus des difficultés économiques rencontrées par les Palestiniens chrétiens à cause du mur, ceux-ci doivent faire face à une politique de rachat par le Gouvernement Israélien des maisons, habitations, magasins au sein du quartier chrétien historique de Jérusalem.