Si la presse française relaie bien les réserves de la Turquie, elle n'indique pas la dispute qu'il y a eu entre la France et la Turquie.
L'une des causes de la querelle était la décision française de ne pas inviter la Turquie à une réunion sur la Libye où les détails de l'exécution de la résolution du Conseil de Sécurité ont été discutés. La colère de la Turquie a été apaisée quand le conseiller de politique étrangère du Président Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte a expliqué que, comme le premier ministre Erdogan s'était déclaré opposé à une intervention étrangère, la France a souhaité n'inviter que les pays favorables. M. Levitte a assuré que la participation de la Turquie à la coalition était bienvenue si elle changeait de position.
YI
Une bonne analyse sur Radio Vatican ce soir et qui cite le discours du Pape Benoit XVI à l’ONU du 18/8/2008 : il y un devoir d’ingérence quand un état ne protège pas sa propre population.
Papon
Enfin une conception efficace du dialogue: on invite seulement ceux qui sont d’accord avec vous !
c
Le texte de l’église est clair et ne peut se résumer en une phrase car il y a aussi la nécessité de ne pas faire une action qui se révèlerait plus nuisible aux intéressés (cf l’Irak et la disparition des chrétiens – Le Vatican a toujours été résolument hostile à cette ingérence par exemple).
Sur l’affaire libyenne l’analyse de la situation par “les alliés” telle qu’elle a été présentée n’était pas claire du tout. Malgré les justifications qui tournent en en boucle sur les médias.
Par ailleurs quid de la Côte d’Ivoire? M. Outtara (reconnu lui aussi par la communauté internationale comme l’était LM. Kadhafi il y a deux mois – cf photo en déc avec M. van Rompuy!!!! mais aussi un peu avant avec MM Sarkozy, Obama, etc) vient d’en appeller à l’ONU pour protéger les civils de son pays. C’est vrai, pourquoi pas la Côte d’Ivoire aussi . Mais que fait l’ONU?
États artificiellement instaurés par les ex-puissances coloniales pour des raisons parfois essentiellement économiques ou reconnaissance des droits des peuples et ethnies existant depuis des siècles de reconstituer leurs territoires d’avant l’intervention européenne du XIXème siècle.
Où est l’intérêt de la France et des Français, dans cette opération libyenne? Charité bien ordonnée commence par soi même dit-on.
antiguerres
Souvenez-vous de ces immenses manifestations pour la paix qui ont été organisées par les gauches lorsqu’a éclaté la seconde agression contre l’Irak.Maintenant, c’est au tour de la Libye, le méchant, c’est ce “fou” de Mohamar ! Mais il s’agit d'”aider les rebelles”, ces jeunes “révolutionnaires” de tribus opposées qui sont matées par le pouvoir despotique de Tripoli.Comme tout celà est romantique pour l’extrême gauche, même si, comme en Tunisie, comme en Egypte, ces révoltes téléguidées se font aux aboiements de “Allau akhbar” ! L’extrême gauche est ravie, ne proteste pas contre les fameuses “frappes” pas si chirurgicales que ça, du moment que c’est pour (soit disant, officiellement), “sauver la révolution Lybienne”.Ankara a tout compris, Moscou et Pékin aussi, les enjeux sont tout autres, non seulement pétroliers mais financiers, il s’agit d’empêcher le monde arabe de s’auto-financer par la finance islamique en lieu et place d’emprunter aux grandes banques toutes puissantes pour lesquelles il importe peu que triomphe l’islam, tant en Afrique qu’ici même en Occident !