« Aller y travailler le dimanche bande de charlot c pas vous qui vous lever et n’aver pas de vie de famille nous faite pas chier à venir le dimanche ! ! ! ! ! ! ! ».
L’employeur avait considéré que ces propos portaient atteinte à l’image de l’entreprise et pouvaient avoir de lourdes conséquences économiques.
Le conseil de prud’hommes avait estimé que le licenciement était nul. Cora a interjeté appel du jugement. La chambre sociale de la cour d’appel de Reims vient au contraire de dire que le licenciement repose sur une faute grave.
remy
J’espère qu’il pourra aller en cassation.
Et que des syndicats interviendront.
gaudete
Tu parles d’une faute grave. Tous ces gens-là qui ont jugé pourquoi ne travaillent-ils pas le dimanche tout comme les administrations puisqu’eux ont le temps d’aller flâner dans les magasins aussi bien la semaine( avec leurs petits horaires) que le dimanche, ce serait un peu plus d’égalité, mais non, le salarié a très bien résumé la situation
Le Forez
Mouais , ce n est pas pour aller à la messe que la personne revendique le repos du dimanche , vu la façon d écrire . Pire , s il pouvait être payé tout en faisant ” dimanche” toute la semaine en survêtement , casquette à l envers , bière et jeu sur console , ça ne le gênerait guère , j imagine . Ceci dit , le travail du dimanche doit être aboli sauf pour les services H24 et Cora n est qu un profiteur , adepte du dieu Mammon ; je renvoie cet individu et la Societe commerciale dos à dos.
Daubricourt
On ne peut juger du contenu de la décision de la Cour de Cassation sans connaître et lire les attendus (arguments de la décision rendue). Au regard du message publié par ce salarié, pour moi, la faute grave est avérée. Sous réserve de pouvoir lire l’arrêt dans son intégralité, je pense que la faute repose sur la manière dont ce salarié s’est exprimé, la violence de son propos et le préjudice qu’il cause à son employeur. Il faut noter qu’il insulte les “clients” potentiels du dimanche.
Je suis, pour ma part, attaché fermement à la doctrine sociale de l’Eglise et, de ce fait,opposé au travail du dimanche. Pour autant, l’attitude de ce salarié n’a rien à voir avec la DSE. La faute est pour moi évidente. Je suis un manager “social” mais, dans le cas présent, je l’aurai également sanctionné.
Irishman
Bien d’accord avec Le Forez !
david
Bizarre car facebook est un reseau privé et qui relève de la vie privée. Il s’est exprimé auprès de son réseau privé (il doit donc y avoir délation d’un “ami”).
On doit du respect à son employeur au sein de son entreprise et vis à vis de ses clients, rien ne doit empêcher de s’exprimer en privé sur cet employeur comme on le fait auprès de sa femme ou de ses amis.
Le licenciement ne me semble pas reposer sur des bases tangibles. Il faudrait également prouvé que c’est bien lui qui a posté et là rien ne peut l’affirmer à 100% (preuve ?)
Bref c’est bien dur pour une faute si faible mais le pardon n’existe pas dans le monde libéral, seul la liberté (de virer) prime.
Poulpe fougeux
Je ne sais pas si ces propos portent atteinte à l’image de l’entreprise, en revanche il est certain qu’ils portent atteinte à la grammaire et à l’orthographe.
Pierre
Cette affaire confirme tout le mal que je pense de Facebook. J’ai du mal à comprendre pourquoi beaucoup de personnes tiennent absolument à poster des billets sur ce réseau. J’ai toutefois une pensée pour le policier Sébastien Jallamion, exclu de la police nationale pour avoir osé poster un billet sur le dirigeant de Daesh (Etat islamique). Une victime de plus de ce funeste “réseau social”, comme on dit.
lève-toi
Suivant que vous serez puissant ou misérable …etc….blanc ou noir .
Long John Silver
« Aller y travailler le dimanche bande de charlot c pas vous qui vous lever et n’aver pas de vie de famille nous faite pas chier à venir le dimanche ! ! ! ! ! ! ! ».
Que pensez-vous de cette traduction :
“Je vous mets au défi d’aller travailler un Dimanche, mes charmants amis. Vous n’avez en effet pas à vous lever tôt toute la semaine. Vous n’éprouvez pas non plus le besoin de vous occuper de votre famille après une dure semaine de labeur. Aussi je vous le recommande, cessez de nous importuner à vouloir nous faire travailler le Dimanche.”