En théorie, la loi interdit de défavoriser un employé qui refuse de travailler le dimanche. L’hypermarché Cora de Saint-Jouan-des-Guérets, près de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), aurait pourtant licencié deux de ses salariés qui refusaient le travail dominical.
Selon Europe 1, une femme employée depuis dix-huit ans, formée pour tenir la station-service, et un homme en poste au rayon crèmerie depuis huit ans, ont été renvoyés pour « faute grave ». Tous deux ont refusé de venir travailler le dimanche, puisque cette possibilité n’est pas inscrite dans leur contrat de travail.
Selon Europe 1, aucun des 200 salariés de l’hypermarché n’a reçu d’avenant à son contrat de travail lorsque la direction a décidé d’ouvrir tous les dimanches matin, en mars 2018. Cette décision, que n’ont pas prise les Leclerc et Carrefour de Saint-Malo, implique pour chaque employé de travailler six matinées dominicales par an. Il n’y a pas eu d’appel à volontaires.
Selon la salariée licenciée, Christelle, le directeur a « dit que c’est la loi Macron et que vu la conjoncture actuelle, c’est son gagne-pain. C’était ça ou on prenait la porte directement. J’ai dit : ‘Non, je ne le ferai pas’. Après, il y a eu une procédure pour faute grave. Faute grave ? Je lui ai dit qu’il valait mieux, carrément, que je vole ! »
Comme son collègue masculin, Christelle a été licenciée sans préavis ni indemnité de licenciement. Elle veut attaquer son ancien employeur devant le conseil de prud’hommes.
Il est possible de contacter cet hypermarché : [email protected] – 02 99 19 20 40
C.B.
Pas d’avenant au contrat de travail alors que les horaires sont modifiés?
Et la France se prétend un état de droit?
J’espère que les prud’hommes vont imposer un énorme dédommagement pour ces deux salariés (il est probable qu’une réintégration n’est pas souhaitable).
Jerome
Allô les insoumis ? Heu? Que font les autres salariés pour leur soutenir ? Complice avec le directeur …
DUPORT
Avec la justice pourrie et corrompue il n’est pas certain que ces salariés obtiennent gain de cause.
philippe paternot
un chauffeur de bus parisien refuse l’entrée à deux jeunes filles au prétexte qu’elles ne sont pas vêtues correctement (pas de burqa? pas de voile, pas de jupe longue) rien ne se passe
des chrétiens veulent accomplir leur religion: dehors!
je boycotterai ce magasin si j’habitais là bas, j’espère qu’un piquet de gens portant des banderoles dénonçant ce fait déambulerait à l’entrée du parking, devant les portes de ce supermarché!
tout accepter c’est en accepter encore plus!
résistez