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L'Eglise : Le Vatican

L’identité religieuse préserve l’identité de la société

Hier, a été publié un communiqué relatif à une récente réunion rassemblant des autorités juives et catholiques. Le thème de cette réunion était: "Libertés de religion et de conscience, leurs limites" :

"Venant de Dieu et reflétant sa volonté, la liberté des choix n’est pas absolue. Les hommes doivent donc obéir volontairement à la volonté divine telle qu’elle s’exprime dans la création et dans la révélation. […] la société a besoin de fondements religieux pour disposer de valeurs morales stables, dont les premières sont le caractère sacré de la vie humaine et sa dignité.

[En] vertu de ce principe, l’Etat ne peut limiter la liberté religieuse individuelle ou collective, ni la liberté de conscience. Au contraire, il est tenu de garantir tout ce qui concourt au bien-être et à la sécurité de la société. […] Toute société où prédomine l’identité religieuse préserve sa légitime identité, sans limiter la liberté des minorités ou celle des personnes professant un credo différent, sans intenter à l’intégrité des droits civils.

Michel Janva

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3 commentaires

  1. on est bien tous d’accord mais quand est-ce appliqué aujourd’hui ?Notre laicité n’est plus un espace de liberté mais dictature des consciences. Il est bien évident que lorsque l’on croit en quelque chose, on ne peut pas n’y croire qu’à la maison, sinon cela relève de l’hypocrisie et je pense que insidieusement on aboutit à notre impasse actuelle et à la sacralisation de la laicité qui au départ ne devait être qu’un moyen. J’envie chaque jours le pragmatisme des britaniques où vous pouvez être agent de police et porter la barbe et la coiffe que votre religion vous suggère. Le vrai respect est là. Notre laicité est ingérance donc violence. Où sont les droits de l’homme, l’égalité et la liberté, plus nulle part.

  2. Je ne vois pas ce qu’apporte “les religions” en général, surtout quand on assimile la vraie religion avec toutes les fausses. Quel est le plus petit dénominateur commun des religions ? Ce n’est même plus la morale naturelle.

  3. Le plus petit dénominateur commun des religions ? Elles se souviennent qu’il y a un Dieu (au moins pour les deux religions évoquées dans ce message), et que pour l’homme, tout n’est pas permis ou indifférent.

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