Hélène Périvier, coresponsable du Programme de recherche et d'enseignement des savoirs sur le genre à Sciences Po Paris, se fait négatrice de la nature, dans la pure filiation révolutionnaire :
"Il y a le sexe biologique et, à côté, il y a des identités féminines, masculines, qui sont construites par la société, par l'environnement culturel, par un certain nombre de choses ancrées dans l'histoire des rapports entre les sexes."
A l'heure où l'on parle de respecter l'environnement et donc la nature, cette dissociation entre le sexe biologique et l'identité sexuelle est absurde. Sciences Po a décidé de rendre obligatoire un cours consacré aux différences sexuelles :
"Ce qui va être proposé à la rentrée 2011, pour les étudiants de deuxième année, c'est une offre pédagogique large sur les questions liées au genre et aux inégalités entre les sexes, dans l'ensemble des grandes disciplines majeures de Sciences Po. C'est-à-dire histoire, droit, économie, sciences politiques et sociologie. Dans l'ensemble de ces majeures sera proposé aux étudiants un grand cours sur ces questions. D'une certaine façon, il sera donc difficile aux étudiants sortant du collège universitaire de Sciences Po de ne pas avoir eu un enseignement sur ces questions, quelle que soit l'approche disciplinaire. […] c'est un enjeu majeur de nos sociétés modernes. Les rapports et les inégalités entre les sexes concernent l'ensemble de la population. Il est donc important à la fois de sensibiliser les étudiants de Sciences Po à ces questions et de diffuser les savoirs produits par l'ensemble des disciplines de sciences humaines à un public très large."
Mais l'idéologue ne veut pas s'arrêter là : elle souhaite que ce type d'enseignement soit proposé à tous les niveaux :
"C'est donc davantage une formation du corps professoral qu'il faut mettre en place, de sorte qu'en général, dans l'ensemble du cursus scolaire, de la maternelle jusqu'au lycée, les professeurs soient vigilants et sensibilisent au jour le jour leurs élèves à ces questions et au respect des garçons et des filles. […]
Le ministre de l'éducation nationale essaie d'agir par le biais d'une convention qui cherche à diffuser auprès des académies la question de l'égalité entre les filles et les garçons à l'école. C'est un point essentiel, parce que c'est le point de départ de toutes les inégalités de sexe que l'on retrouve plus tard."
Sur cette idéologie, on relira avec intérêt l'éclairage de Mgr Bagnard.
Fontey
Elle fait un peu Aurelie Mauresmo sur la photo…
[Amélie… MJ]
C.B.
“l’égalité entre les filles et les garçons à l’école”
Peut-on m’expliquer pourquoi le corps enseignant est plus que majoritairement féminin (à plus de 80% me semble-t-il) mais que dans les corps d’inspection le pourcentage est pratiquement inverse?
Quelles qualités spécifiques conduisent les enseignants masculins à accéder dans une proportion tellement plus importante à ces situations considérées comme une promotion?
Michel
Encore du formatage idéologique par nos idéologues gauchistes – c`est en formatant le cerveau des jeunes qu`ils seront certain que leur idéologie passera….
Sérénus
Avec Science-Po en première ligne, bien évidemment. L’ingénierie sociale a de beaux jours devant elle.
oliroy
Sceance pot, n’est ce pas l’ecole de formation des dames pipi ?
Louis P.
La réputation de Sciences Po est vraiment surfaite.
Déjà que ses élèves sont désormais « disciminés » sur parcours ethnique et social…
N’embauchez plus de diplômés de Sciences Po, voilà qui fera mal à cette école.
Solange
Bruno Gollnisch s’exprimer sur le rôle de l’Education nationale dans un entretien vidéo très intéressant :
http://www.jeunes-avec-gollnisch.com/2010/10/09/entretien-avec-bruno-gollnisch-4-le-role-de-leducation-nationale/
Robert Marchenoir
Cette dame ne m’a pas l’air très féminine, à en juger par sa photo. Y aurait-il un rapport de cause à effet ?
Tiré de sa page (orthographe respectée) :
“Économiste seniore au Département des études
Coresponsable du Programme de Recherche et d’Enseignement des SAvoirs sur le GEnre, PRESAGE”
Ca ressemble à un gag.
senex
La coulée de boue rouge toxique va déferler sur nos enfants.Pas de panique. Munissez-vous du balai de la raison, de seaux pleins de bon sens et de torchons pour refouler sans ménagement ces cuistres/esses dans le gouffre de stupidité dont ils/elles ont eu l’imprudence de sortir.Tant pis pour eux/elles.”Ils/elles tomberont dans la fosse qu’ils/elles ont creusée”…. comme dit le psalmiste…
pg
Sciences po a toujours été le grand séminaire de la république, le petit séminaire étant les Ecoles Normales : la formation du clergé continue.
Busi
“N’embauchez plus de diplômés de Sciences Po, voilà qui fera mal à cette école.”
Ne dites pas de bêtises pareilles.
Tous les étudiants de Sciences Po ne sont pas des gauchistes, et tous ne méritent pas de subir la connerie de leurs enseignants/directeurs.
C.B.
1) “Sciences Po” a essaimé, depuis des années, en de multiples I.E.P.: est-ce mieux? Si on observe les qualités des jeunes politiques, à part une ambition généralisée, a-t-on un personnel plus compétent qu’auparavent?
2) Les Écoles Normales ont disparu depuis dix-neuf ans: voit-on une réelle amélioration?
La “formation” des futurs enseignants est actuellement assurée,
•sur un plan théorique, par les universités (“Masters MEF”; peu d’universitaires ont une connaissance pratique et large de l’école, en particulier maternelle et élémentaire -il est vrai qu’un médecin peut soigner des maladies qu’il n’a jamais rencontrées de visu au cours de sa formation-),
•sur le plan pratique par les intéressés eux-mêmes, après leur recrutement.