Daoudal Hebdo revient sur l'idéologie du genre dans le programme officiel du lycée :
"C’est hélas dans la logique des choses, et bien entendu c’est un gouvernement de « droite » (celui qui avait déjà fait de la lutte contre l’homophobie une priorité) qui s’y colle : l’idéologie du genre va faire partie intégrante de l’enseignement des « Sciences de la Vie et de la Terre » dans les classes de première à la prochaine rentrée. Ceux qui suivent les manigances des agences internationales savent que l’idéologie du genre est une idéologie mondiale officielle depuis la conférence de Pékin en 1995. Peu à peu elle s’est installée, par le biais des droits des femmes (notamment à la « santé reproductive »), de l’égalité des sexes, de la lutte contre l’homophobie, etc. Depuis des années, on ne peut plus lire un rapport international sur ces sujets qui n’y fasse pas explicitement référence.
La voici donc qui arrive dans les programmes scolaires, et dans les manuels de « sciences ». Dans les chapitres « Devenir homme ou femme », et « Vivre sa sexualité ». Qui viennent après « Prendre en charge de façon conjointe et responsable sa vie sexuelle ». C’est-à-dire qu’après l’enseignement de la nécessité de la contraception et du droit à l’avortement, on va apprendre aux élèves que chaque individu doit choisir son orientation sexuelle (indépendamment de son identité sexuelle) afin de vivre sa sexualité de façon épanouie (selon toute la gamme LGBT, ou même éventuellement de façon « hétérosexuelle », comme on dit hétérogène ou hétéroclite). C’est en effet l’aboutissement de la culture de mort que la négation même de l’être humain, créé homme et femme. […]
[Cette idéologie] se combine naturellement à une autre idéologie, elle-même enseignée depuis longtemps : l’évolutionnisme, qui dissout la spécificité humaine. Ainsi, le programme dit-il, au chapitre « Vivre sa sexualité » : « Au cours de l’évolution, l’influence hormonale dans le contrôle du comportement de reproduction diminue, et corrélativement le système de récompense devient prépondérant dans la sexualité de l’Homme et plus généralement des primates hominoïdes. »"