Le plus prestigieux hôpital de Suède, premier pays au monde à avoir reconnu en 1972 le droit des transgenres, revoit son protocole et ne donne plus d’hormones aux mineurs.
Asa raconte l’histoire de sa fille, à partir de ses 14 ans :
«Voilà l’époque où Johanna s’est mise à couper ses cheveux très court, à mettre un bandage de poitrine pour l’aplatir». «Elle est tombée malade, l’anorexie. À l’hôpital, j’ai remarqué qu’elle suivait des comptes transgenres sur les réseaux sociaux. Elle m’a annoncé qu’elle souffrait de dysphorie de genre, qu’elle ne supportait plus son corps… Elle a décidé de devenir Kasper, un garçon.»
Et puis, à 19 ans, Johanna réapparaît en fille :
«C’est un voyage qui a duré deux longues années, s’émeut Asa. Ma fille a changé de genre, d’identité, mais elle a ensuite eu l’immense courage d’avouer son erreur. Je suis très fière d’elle.»
En mars 2021, le prestigieux hôpital Karolinska, pionnier de la dysphorie, dépendant de l’institut qui décerne le prix Nobel de médecine, refuse désormais le traitement hormonal aux nouveaux patients mineurs, sauf dans le cadre d’une étude clinique. Il invoque le principe de précaution et s’appuie sur une compilation d’études montrant qu’il n’y a pas de preuves de l’efficacité de ces traitements, pourtant irréversibles, pour le bien-être des patients. La prise à vie de ces hormones pourrait aussi favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose, les thromboses.
Au Royaume-Uni, Keira Bell, opérée de la poitrine et traitée aux hormones, a gagné fin 2020 son procès contre la clinique de Londres qui avait donné son feu vert trop rapidement pour une transition qu’elle regrette. Depuis, les traitements y sont soumis à une décision judiciaire pour les 16-18 ans, et refusés aux plus jeunes.
En juin 2020, la Finlande a changé ses recommandations en donnant la priorité à la thérapie psychologique.
Foudras
Encore 10 ou 15 ans pour que l’on comprenne ici.
philippe paternot
prochaine étape, la graffe d’utérus pour tous les transsexuels, bien sur remboursée à 100% par la sécu
si et seulement si les gaulois réfractaires continuent à s’abstenir d’aller dire leur opinion dans les urnes