Le prestigieux British Journal of Psychiatry (BJP) a récemment publié un article intitulé « Avortement et santé mentale : Synthèse et analyse quantitative de la recherche publiée entre 1995 et 2009 » (“Abortion and Mental Health: Quantitative Synthesis and Analysis of Research Published 1995-2009.”). L’article conclut que les femme qui ont subi un avortement ont 81% plus de risques d’avoir des problème mentaux, et plus encore de risque d’abuser de drogues ou d’avoir des comportements suicidaires (230% et 155% respectivement). Le docteur Priscilla Coleman, qui a mené l'étude, a prouvé que presque 10% des incidences sur tous types de problèmes de santé mentale étaient directement imputables à l’avortement.
Les études sélectionnées sont au nombre de 22, 36 mesurent les effets sur la santé mentale sur 877 181 participants, dont 163 831 ont subi un avortement. Si en France, aucun média n'en a parlé (l'habitude de la sélection…), la presse anglo-saxonne, Irish Times, Washington Times et le Daily Telegraph, s'est emparée du sujet.
Malgré les prétentions des partisans de l’avortements et de certains employés de l’ONU, selon lesquels l’avortement légal favorise « l’émancipation des femmes », il existe de plus en plus de preuves démontrant le contraire : les femmes qui subissent un avortement sont aussi soumises à un risque accru d’abuser de l’alcool, de la marijuana, de faire une dépression, d’avoir des problèmes d’anxiété et des idées suicidaires. Une des implications de l’étude, pour la santé publique, est la nécessité pour les praticiens médicaux d’informer les femmes des effets possible de l’IVG sur leur santé mentale à venir. Elle démontre par ailleurs que les systèmes de santé ne devraient pas laisser les femmes se faire conseiller exclusivement par des groupes qui accomplissent des avortements qui ignorent volontairement les résultats de ces études sur l’avortement et la santé mentale.
phloppe
Ben voyons, s’il y a des problèmes de santé mentale, c’est que l’avortement n’est pas assez banalisé. Il faut dé-dra-ma-ti-ser. Il faut interdire les manifestations pathogènes (marche pour la vie, etc.)
JRFB
Cette étude, les auteurs en conviennent eux-mêmes, est assez biaisée, car elle inclut tous les cas d’avortements, donc aussi ceux perpétrés par des femmes à santé mentale déjà précaire avant l’avortement.
Par conséquent elle ne permet pas d’affirmer scientifiquemen que l’avortement altère la santé mentale. Une mauvaise santé mentale et le passage à l’acte abortif peuvent résulter tous deux d’une même tendance préexistante.
Ce biais disparaîtrait si les cas d’avortement étaient triés, pour exclure ceux des femmes suspectes de tendance névro ou psychopatique connue. L’on saurait ainsi quel pourcentage de femmes initialement saines d’esprit deviennent “malades mentales” comme sonséquence différée de leur avortement.
LB
Comment le fait d’assassiner SON enfant dans SON sein ne pourrait pas avoir de conséquence ?? Le nier est le fait même d’une maladie mentale, morale et spirituelle. “Tu ne tueras point” et quel meurtre peu être pire ?
C.B.
À l’attention de JRFB
D’accord pour le biais de cette méta-étude.
Mais
-ou bien les femmes au psychisme fragile avortent plus fréquemment que d’autres, et il faudrait donc se préoccuper de savoir si une femme qui consulte à des fins d’avortement n’a pas plutôt besoin de soins psy
-ou bien on peut rectifier les pourcentages (comme dans le cas des sondages politiques, dont on sait que certaines réponses doivent être ajustées car systématiquement sous-choisies); même en divisant les pourcentages donnés par deux, c’est au moins inquiétant, non?