Jean-Yves Le Gallou, qui a relu l'oeuvre de Jean Raspail, s'interroge sur "la description parabolique de la schizophrénie de l’opinion" :
"Dans Le Camp des Saints, les grands médias dominants prônent l’accueil des « enfants du Gange » ; et Josiane et Marcel, dans leur HLM, se laissent prendre comme les autres par la magie du « verbe dissolvant » ; à Paris, les manifestations de solidarité se multiplient. Mais dans les départements du sud, la population fuit à l’approche du million d’immigrants pouilleux qui s’apprêtent à débarquer des bateaux. Là encore cela ne vous rappelle rien ? Depuis trente ans, avec leurs mains, les électeurs ont voté pour des partis peu ou pro-immigrationnistes. Et le douloureux souvenir du 21 avril 2002 où Jean-Marie Le Pen accéda au deuxième tour de l’élection présidentielle hante encore les « bonnes consciences ». Mais les mêmes ont aussi voté avec leurs pieds : beaucoup de Français de souche ont quitté les quartiers de l’immigration. L’immense majorité des fonctionnaires, quel que soit le métier qu’ils exercent et leur syndicat d’appartenance, font tout pour ne pas être affectés en Seine-Saint-Denis. […]
Dans son œuvre, Jean Raspail prête au président de la République (un Pompidou romancé) la formule suivante : « Eh bien, messieurs, il vous faudra attendre (…) pour résoudre l’unique problème du monde contemporain : est-ce que les droits de l’homme auxquels nous tenons tant peuvent être préservés au détriment du droit des autres hommes ? »"
Telle est la vraie question. Et elle nous mène au bien commun, "ensemble de conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu'à chacun de leurs membres, d'atteindre leur perfection d'une façon plus totale et plus aisée". Comme le rappelait Mgr Brincard, citant le CEC :
"les autorités politiques peuvent en vue du bien commun, dont elles ont la charge, subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect du devoir des migrants à l'égard du pays d'adoption"
Et la Commission pontificale Justice et Paix, le 3 novembre 1988, dans l’Eglise face au racisme, rappelle également qu’
«il appartient aux pouvoirs publics, qui ont la charge du bien commun, de déterminer la proportion de réfugiés ou d’immigrés que leurs pays peut accueillir, compte tenu de ses possibilités d’emploi et de ses perspectives de développement».
Daquin
excellente notion
alain21
Excellent topo sur le sujet sur le site d’Ichtus ( rue des Reanudes) : Idées reçues sur les sans-papiers
http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=322
nemo
Exellent rappel .
C’est le sens du bien commun qui fonde la bonne politique .
En France l’opinion agit, vote et (dé)raisonne en fonction de l’émotion, de l’humeur et de la panique ; elle est encouragée dans ce sens par des politiciens habiles qui en tirent tous les profits possibles .
HA
Il y a quelques années, les politiciens nous expliquaient que ” l’immigration massive n’était pas une nécessité démographique ou économique, mais un choix politique “.
Et nous ne comprenions pas bien ce qu’ils voulaient dire…
Il y a quelques mois, Cameron, Merkel, puis Sarkozy nous expliquaient que ” la politique multiculturaliste était un échec “.
Et le doute n’était plus permis :
Il existe clairement une volonté politique européenne de détruire les identités nationales pour former une masse européenne déracinée, nouveau peuple d’une Europe Fédérale !
Et cette création artificielle passe par la submersion des peuples natifs grâce à une immigration extra-européenne de culture et de religion totalement différente !
Ce suicide civilisationnel n’est possible que parce que les politiciens européens ont TRAHI et trahissent encore chaque jour sciemment les peuples qui les ont élus !
IL S’AGIT DONC DE NEUTRALISER D’URGENCE TOUS CES TRAITRES SOUS PEINE DE DISPARITION.
achille
C’est cela HA
et J.ATTALI vient de publier un nième livre dont le titre évocateur est “Qui gouvernera le monde?”
C’est bien à un gouvernement mondial que rêvent certains idéologues comme ATTALI et d’autres comme lui…
Il faut donc diluer et dissoudre les peuples et les cultures et notamment la culture judéo-chrétienne occidentale et, en même temps, affaiblir une Eglise catholique qui résiste encore….un peu
Corso
[Restez courtois, merci. MJ]